Publicité
Bandes-son de Vimen Sabapati | Relations Franklin-Jagai: révélations chocs des policiers
Par
Partager cet article
Bandes-son de Vimen Sabapati | Relations Franklin-Jagai: révélations chocs des policiers
Ce n’est pas nous qui le disons. Mais des policiers eux-mêmes… Sur des bandes-son diffusées vendredi sur lexpress.mu, Radio Plus et Top FM, des membres des forces de l’ordre font état de la «relation» spéciale entre Franklin et l’ASP Jagai…
Hormis le fait que des policiers fassent main basse sur des parfums et des bijoux chez des particuliers pendant des perquisitions, les bandes-son de Vimen Sabapati, rendues publiques vendredi, font état de liens présumés entre l’assistant surintendant de police (ASP) Ashik Jagai et Franklin. Ce n’est pas la première fois que ces «connexions» sont évoquées. Mais c’est bel et bien la première fois que des policiers les abordent ouvertement...
Nous sommes le 29 octobre 2022. Des centaines de Mauriciens répondent à l’appel de Bruneau Laurette et défilent dans les rues de la capitale. La manifestation se conclut à la Place d’Armes, où dans son discours, Bruneau Laurette évoque des drogues apparaissant dans des terrains vagues, du planting et pose des questions sur l’ASP Jagai, le chef de la Special Striking Team (SST). Quelques jours plus tard, il est arrêté par cette même SST, après que cette unité découvre de la drogue dans sa voiture. Le 8 janvier 2023, une vidéo commence à circuler, mettant en lumière les liens entre l’ASP Jagai et Franklin bien avant l’arrestation de ce dernier, qui est finalement arrêté en février.
Au cours d’une des conversations entre Vimen Sabapati et un constable autrefois affecté à la prison, ce dernier révèle qu’il a obtenu des tuyaux de son informateur en prison sur l’endroit où Franklin cacherait son argent et sur une cargaison de drogue devant entrer à Maurice. Il en aurait informé l’ASP Jagai qui, selon lui, aurait acquiescé. Peu après, il apprend que la cargaison est malgré tout entrée au pays, ce qui lui fait dire qu’il y aurait des liens entre Franklin et l’ASP Jagai.
Plus tard, un certain temps après l’arrestation de Bruneau Laurette, Vimen Sabapati rencontre un autre policier qui avait participé à l’intervention désastreuse chez John Brown et à l’opération où le chauffeur d’Alan Ganoo a été arrêté avec de la drogue, selon ses dires. Encore une fois, la conversation tourne autour de Franklin. Cette fois-ci, le policier soutient que la drogue plantée chez Bruneau Laurette a été remise par Franklin et que tout le cycle est un jeu : le trafiquant fournirait de la drogue pour les opérations et en retour, la police le laisserait tranquille.
Mais ce policier va plus loin en affirmant qu’entre l’ASP Jagai et Franklin, il n’y a pas de relation informateur-policier, mais une relation «commerciale». Toutes ces conversations auraient eu lieu bien avant que Franklin ne soit sous les feux des projecteurs.
Selon ce policier, le «planting» ne se limite pas à la drogue. Parmi les cinq armes retrouvées à Beaux Songes en janvier 2021, la police n’en avait enregistré que trois, les deux autres ayant été mises de côté. L’une des armes, déclare le policier, aurait été placée chez Raquel Jolicoeur lors de son arrestation…
Affaire John Brown: le cauchemar de L’ADSU
<p>C’était le 29 avril 2020. Une opération musclée se déroule à Cité Ste-Claire, à Goodlands. Louis John Brant Vivien, connu sous le nom de John Brown, et deux autres hommes sont arrêtés. Selon le rapport de police, John Brown était sur le pas de sa porte avec un sac en plastique contenant 69,9 grammes d’héroïne, d’une valeur supérieure à un million de roupies, et 69,35 grammes de drogue synthétique. L’enquête, menée à l’origine par l’Anti-Drug and Smuggling Unit (ADSU) de Flacq, change de mains quelques mois plus tard. Pendant ce temps, John Brown continue de clamer son innocence. Peu après, des images de vidéosurveillance font surface et confirment les dires de l’accusé. Il n’avait rien dans les mains lorsque les policiers sont arrivés. La valeur de la drogue retrouvée a également diminué pendant ce temps. La question qui se pose rapidement est : d’où provient celle trouvée chez lui ce jour-là ? L’affaire se transforme en cauchemar pour l’ADSU. La police a fait profil bas au tribunal dans cette affaire et la charge a finalement été abandonnée.</p>
Publicité
Les plus récents