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Méthodologies de coaching et de l’apprenance: au chevet des entreprises, dirigeants et employés confondus
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Méthodologies de coaching et de l’apprenance: au chevet des entreprises, dirigeants et employés confondus
Le monde du travail doit désormais prendre en compte les états d’âme de tous. Parmi les carences les plus soulignées par une étude de Great Place To Work (GPTW) Mauritius, 48 % des employés sondés soulignent le manque de communication dans les entreprises en haut de la liste de leurs maux, talonné par l’incapacité à rester motivés et engagés. Pourtant, à l’autre extrême de la chaîne de commandement, les employeurs peinent à faire revenir en présentiel les employés, qui ont pris le pli du travail à domicile. Donc, alors que tourner la machine pendant le confinement, que faut-il désormais pour que chacun se sente partie prenante de l’entreprise en tant qu’«humain» et plus strictement comme une «ressource» ? humaines prônées par GPTW sont désormais disponibles.
Questions à… Valérie Imbert Kerambrun, Meta Coach
À qui s’adresse le coaching ?
Un coach manie les questions de façon pertinente afin de permettre à une personne d’atteindre ses objectifs en trouvant ses réponses à l’intérieur pour cheminer vers la meilleure version d’elle-même en cocréant sa solution. Coacher, c’est travailler selon une structure. Le coaching peut prendre diverses formes : le life coaching, l’executive coaching ou le relationship coaching, entre autres. On a tous vie afin de pouvoir se re-axer, se conforter, se métamorphoser ou se défaire des choses qui nous empêchent d’avancer. Le coaching s’applique aux personnes saines, en quête de sens et qui ont la volonté d’avancer vers un avenir meilleur. Il se décline individuellement ou collectivement. Le coaching en entreprise peut accompagner un exécutif qui veut passer à l’étape supérieure ; un employé qui doit renforcer sa confiance et son estime de soi, ou un manager qui a des conflits relationnels à groupe peut être décliné selon des thématiques ou des objectifs bien distincts, permettant d’appréhender la dynamique du groupe ainsi que les individualités afin de travailler vers une harmonie productive et la même finalité.
Pourquoi est-ce important de nos jours ?
À l’ère post-Covid-19, ou du VUCA (NdlR, Volatility, uncertainty, and ambiguity), la résilience et la personnalisation ont changé : ils recherchent flexibilité, confiance, droit à l’erreur pour grandir, vie perso/pro, liberté et une ligne de et participer aux décisions de l’entreprise. Là où les anciennes formations classiques étaient imposées aux employés selon les besoins de l’entreprise, nous avons maintenant affaire à qu’ils veulent, le demandent dans les entretiens d’évaluation et ne veulent plus être considérés l’avantage d’être une personne extérieure à qui on peut se confier en toute confidentialité, sans jugements ou peur de représailles.
L’expression «life and work balance» est utilisée à tout bout de champ. Mais, dans la pratique, quels en sont les tenants et aboutissants ?
Pour faire la différence, l’employeur doit s’intéresser à l’être humain derrière l’employé. Il n’a plus le choix. Ce dernier veut être compris, facilité pour pouvoir s’épanouir et contribuer à l’entreprise en toute confiance. Je dis souvent que nous sommes la dernière génération d’esclaves à avoir accepter de travailler comme des ânes. Ça ne nous convenait pas mais on ne disait rien. Aujourd’hui, ce n’est pas la même histoire : les attentes sont différentes. Cependant, il est clair que cette «liberté» doit être accompagnée de KPIs (NdlR, Key Performance Indicators) adaptés et discutés, qui permettront de conserver le niveau de performance. Le burn-out ou le sur-engagement est la maladie du siècle et sans «life and work balance», sans «sens», on se brûle. Pour aller plus loin, il faut ménager sa monture. On me demande souvent si je suis life coach ou coach en entreprise, je réponds que l’un (l’humain) englobe l’autre (l’employé), même si le contraire n’est pas toujours le cas. Avec des expériences diverses et variées en corporate, en tant que consultante et en tant qu’entrepreneure à Maurice et à l’international, j’ai l’ouverture de cœur pour accompagner tous profils.
Pourquoi la communication et le manque d’engagement et de motivation sont-ils en haut de la liste de l'enquete GPTW?
Cette enquête porte sur 200 répondants qui sur les réseaux sociaux ont répondu à la question : parmi ces quatre raisons, laquelle vous crée le plus d’insatisfaction au travail. Depuis la nuit des temps, les difficultés de communication intergénérationnelle existent et elles se sont certainement amplifiées à partir seule certitude est le changement. La deuxième raison va de pair avec la première, s’ils ne se sentent pas compris, écoutés ou entendus, ils ont du mal à rester motivés et engagés. Je coach également l’employeur pour qu’il arrive à manager une équipe intergénérationnelle et en sortir l’essence. C’est toujours dans le ses forces, le conscientiser de ses potentialités de croissance et en le valorisant, créer ce sentiment d’appartenance pour déployer son plein potentiel au sein de l’équipe.
Jennifer Barbaray, «Country Manager» GPTW
«Les aspirations des employés ont changé pendant cette période post-pandémie. Considérer des méthodes de travail hybrides, être à l’écoute des besoins des employés, leur faire confiance sont autant de considérations qu’on ne peut plus écarter aujourd’hui. Les employés ne recherchent plus uniquement une rémunération mais des entreprises ayant une mission, des valeurs, une identité affirmée : une entreprise qui leur ressemble, qui sait générations qui sont loin de ressembler aux précédentes, il faut constamment se remettre en question et s’adapter. Cela permet de rester connectés.»
Great Talks
Le mercredi 7 juin, la deuxième session de Great Talks de GPTW Mauritius a été animée par Valérie Imbert Kerambrun sur la thématique de la culture d’apprenance, à Ébène, en présence d’experts en ressources humaines locaux et de Jennifer Barbaray, Country Manager de GPTW. L’organisation dite «apprenante» se distingue par sa capacité à réorganiser et à renouveler pour faire face à l’incertitude. Les collaborateurs deviennent acteurs de leur propre transformation et de celle de l’organisation. L’apprenance désigne la capacité et la volonté implique une disposition à explorer de nouvelles connaissances et compétences, ainsi qu’une ouverture à l’expérimentation, à l’échec et à la réflexion critique. Contrairement à la formation classique, l’apprenance permet aux individus de choisir ce et besoins. «Nous croyons fermement qu’à travers des partages d’histoires, d’expériences et de perspectives, nous développons une meilleure compréhension et appréciation de notre société si diverse et évolutive. L’idée est d’éveiller votre curiosité, de vous intéresser, de vous challenger et de vous inspirer», a confié Jennifer Barbaray.
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