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Affaire Vimen Sabapati: zoom sur les propos de l’ASP Jagai, patron de la «Special Striking Team»
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Affaire Vimen Sabapati: zoom sur les propos de l’ASP Jagai, patron de la «Special Striking Team»
«35 ans dans la police et 31 ans à la brigade anti-drogue.» L’ASP Jagai a fait, pendant de longues minutes, un historique de son parcours. Ashik Jagai soutient avoir pratiqué les arts martiaux lors de sa «biographie». Il a aussi, à un moment donné, voulu rectifier la donne sur son nom en précisant qu’il s’appelle «Ashik et non Rashid». Il a poursuivi en parlant d’une personne qu’il avait arrêtée, qui savait tout sur lui et qui passait son temps à parler aux médias. Et qu’il y a des complots pour empêcher des affaires d’aller en cour. «Kifer pe zet la bou lor SST, parski bann dimun kinn areté pa kontan…» Sur la descente au domicile de la belle-mère de Sanjeev Teeluckdharry, il a martelé qu’il y a une affaire en cour et «ava gueté ek en temps et lieu pou koné kifer in ale laba». D’ajouter qu’il ne fait «pa dominer ek ti drogué, zis bann group mafia !»
«J’ai procédé à des milliers d’arrestations qui ont mené à des sucessful prosecutions.» Combien ? «J’ai arrêté de compter ; il n’y que deux ou trois qui ont pu s’en sortir.» Il a aussi parlé de lui à la troisième personne, avant de parler des cinq policiers de la SST, blessés lors d’un accident. Ils participaient à une opération de drogue, a-t-il indiqué. Et il a avoué que la SST ne «s’occupe pas seulement de drogue» et que cette unité est composée «d’une trentaine de personnes avec deux ou trois véhicules et deux ou trois armes…»
Concernant la voiture qui s’est arrêtée près de celle de Vimen Sapabati, il a insisté sur le fait qu’il n’a jamais été question «d’installation de GPS» et a répété qu’il s’agissait d’une «enquête en cours». D’ajouter que la SST «peut aussi arrêter quelqu’un pour viol de l’ICTA». Et que pense-t-il de la recommandation du Directeur des poursuites publiques dans l’affaire Valayden à l’effet qu’il faut le contacter avant de mettre des charges provisoires ? Il a dit «avoir pris note, mais il faut savoir que la police est indépendante».
Une question sur l’identité de la «Lady», à qui il parlait lors de l’opération chez l’avocat Akil Bissessur lui a aussi été posée. Il a déclaré que «si call lamem pena, kifer bizin vérifié mo téléfonn ?» Sur les propos de Seevanandee sur le fait qu’il, Ashik Jagai, serait un partenaire à 50-50 de Franklin, il a répondu ceci :«C’est du komiko.» Est-ce la voix de Seevanandee ? «L’affaire est sub-judice.»
La vidéo de «planting» alléguée chez Wayne Attock a aussi été montrée à l’ASP Jagai et il a dit:«Mo pa truv sa kumsa mwa. Laissez la cour en décider.» Sur la bande sonore, parlant des armes qui auraient été retrouvées à Beaux-Songes et qui ont été aperçues dans l’affaire Raquel Jolicoeur, il a dit que cela n’a «queue ni tête ni tête».
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