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Tentative d’intimidation | ASP Jagai: le nom qu’il ne faut pas prononcer ?
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Tentative d’intimidation | ASP Jagai: le nom qu’il ne faut pas prononcer ?
«Pa rekoz sa ar mwa. Pa fatig mwa.» Telle était la réponse de Raquel Jolicoeur, chanteur, à sa sortie de la prison de Melrose à une question sur l’ASP Ashik Jagai et le «planting». Depuis peu, plusieurs parmi ceux ayant été arrêtés par la Special Striking Team semblent avoir peur de parler de l’ASP Jagai une fois relâchés, cela alors qu’ils ont eux-mêmes dénoncé des pratiques douteuses de cette unité qui est sous le feu des projecteurs. Ont-ils subi des pressions en prison ? Ont-ils été menacés ?
Bruneau Laurette explique que cela est peut-être dû à la force mentale. «Kan ou pass ladan, ou mazinn plis ou fami. Bizin prepare pou fer fas a bann sitiasion koumsa. Bizin for mantalman. Mwa mo ena enn formasion ladan e mo kontinye mo konba. Kan bizin koze mo koze san krint», explique Bruneau Laurette. Questionné pour savoir s’il a été intimidé ou menacé en prison ou tout simplement sommé de ne plus mentionner le nom de l’ASP Jagai, Bruneau Laurette explique que non. «J’étais préparé à cela. En prison, j’étais tranquille dans mon coin et personne ne m’a intimidé ou menacé.»
Darren l’activiste, de son vrai nom Dominique Seedeeal, pour sa part, explique qu’il n’a pas tout dit. En effet, lui aussi avait été arrêté récemment après qu’il s’était rendu devant les casernes centrales et avait allégué que l’ASP Jagai aurait «planté» de la drogue chez l’avocat Akil Bissesur. «Bokou presion finn ena. Bokou. Ena bann zafer kinn pase dan prizon ki zame monn dir lapress pou protez mo fami ek mo zanfan», explique Darren l’activiste. Depuis sa sortie de prison, ce dernier a pris le temps de reconstruire sa page Radio Mo Pep. Néanmoins, il ne cache pas qu’il va un jour dire toute la vérité sur ce qui s’est passé et a déjà tout noté de manière chronologique.
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