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Suren Dayal: «Il ne faut pas penser en termes de gagnant ou de perdant»
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Suren Dayal: «Il ne faut pas penser en termes de gagnant ou de perdant»
Il nous a livré ses impressions hier. Suren Dayal est celui qui a fait appel au Privy Council, contestant l’élection de Pravind Jugnauth et de ses colistiers au n°8. «Aujourd’hui (NdlR, hier, lundi 10 juillet) nous avons terminé un combat que j’ai débuté en 2019. On ne devrait pas penser en termes de gagnant ou de perdant lorsque la nature du verdict sera dévoilée. C’est le pays qui devra sortir gagnant de cet exercice.»
Quel a été son but en saisissant le Privy Council ? «L’Angleterre, c’est le berceau de la démocratie. C’est le modèle qui est à la base de la nôtre. Il y a eu une élection. J’ai eu des doutes par rapport aux règles de l’exercice démocratique lors des dernières législatives. J’ai souhaité que le Privy Council m’éclaire. Nos dirigeants savent que l’exercice de notre approche en termes de démocratie ne se fait pas en vase clos. Nous sommes soumis à l’observation du monde extérieur. Le Privy Council est une référence.»
D’ajouter que «le jugement du Privy Council n’a pas pour but de sévir contre qui que ce soit. L’observation des Law Lords va aider notre démocratie à grandir. Ma démarche devra servir de leçon à tout futur dirigeant du pays. Il y a des règles à observer (…) Dès qu’on a le sentiment que certains ont tenté de bafouer ces règles, nous avons la possibilité d’avoir recours à des sages. Mes avocats ont fait le travail que j’attendais d’eux. Attendons le jugement final. Je le répète, c’est le pays qui, d’un côté ou de l’autre, en sortira gagnant.»
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