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Mutations: «Gran nétwayaz» dans la famille SST
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Mutations: «Gran nétwayaz» dans la famille SST
Plusieurs membres de la Special Striking Team (SST) ont fait l’objet de diverses critiques de la part du public. Hier mardi 15 août, huit agents de l’équipe ont pris un nouveau poste. Ils ont reçu leur lettre de mutation la veille, mais les rumeurs à ce sujet couraient depuis la semaine dernière. Aux Head Quarters de la police, on parle de «gran nétwayaz». Cependant, au sein de l’équipe, certains parlent d’injustice et de dissimulation, ces mutations ayant été effectuées en l’absence du chef de la SST.
Sept constables, dont deux femmes et un inspecteur, ont reçu leur ordre de transfert, lundi. Deux ont été mutés au Police Prosecution Office, trois à l’Anti-Drug and Smuggling Unit, un à la division ouest, un à la division centrale et un à la Metropolitan Division de Port-Louis-Sud. Parmi ceux qui ont été transférés, on retrouve le nom d’un policier qui a fait l’objet de plusieurs allégations de vol. «Ce policier avait volé une veste et un parfum. Un autre parmi ceux transférés est connu pour être un indicateur. Il reçoit de l’argent des individus pour planter de la drogue chez d’autres personnes. Ces deux policiers utilisent le nom Jagai pour recevoir de l’argent des trafiquants», lâche un membre de la force policière.
Mais sur la liste des mutations, on retrouve aussi ceux qui ont dénoncé les méfaits de leurs collègues. «Les six personnes qui ont été transférées faisaient leur travail. Elles ont dénoncé à plusieurs reprises leurs collègues pour leurs méfaits. À la SST, il y a un policier qui fait ce qu’il veut», déclare notre interlocuteur. Il parle aussi d’un policier qui se croit tout permis et qui, pendant longtemps, a cherché à se débarrasser de ceux qui agissent correctement pour qu’il puisse continuer ses actes illégaux.
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