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Absolute Best Practice

6 février 2013, 00:00

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L’environnement n’a pas de religion, l’empreinte écologique n’est pas tributaire de l’ethnicité. De même les effets nocifs d’une surconcentration de méthane, d’oxydes d’azote et de gaz carbonique dans une zone de dispersion atmosphérique ne dépendent pas de la couleur politique des populations touchées. La question n’est pas vraiment de savoir pourquoi on n’accorderait pas aux promoteurs de CT Power les mêmes conditions, financières et opérationnelles, que celles accordées au Independent Power Producers. La vraie question est de savoir si c’est bien ce qu’on peut, aujourd’hui, faire de mieux.

En tout, nous devons nous efforcer de choisir les Best Practices. Il est un fait que, mondialement, 40% de l’électricité est produite à base de charbon, 75% pour ce qui est de la Chine. Le charbon est, par ailleurs, la source d’énergie thermique la moins coûteuse, même si son pic d’exploitation, pour ce qui est de la Chine, est prévu pour dans 40 ans, pour ce qui est des États-Unis, dans 225 ans. En Asie, tout au moins, il faudra s’attendre à une hausse des coûts dans le courant de ce siècle.

Quoi qu’il en soit, même s’il est sans doute nécessaire de relativiser les craintes des personnes les plus opposées au projet CT Power, il importe aussi de souligner - et c’est là qu’on retrouve les Best Practices - qu’il n’est plus possible, aujourd’hui, en matière d’énergie, de penser uniquement en termes de coûts financiers. La durabilité du choix, la qualité de vie qu’il permet d’espérer doivent aussi être factored in.

Qui que nous soyons, membre du gouvernement ou opposant, sucrier ou homme d’affaires malaisien, fédération d’ONG ou front commun religieux, si nous souhaitons être des citoyens responsabes, des éco-citoyens respectés, il nous faut adopter un certain nombre de Best Practices, les mêmes pour tous. Face à toute décision à prendre, nous poser d’abord un certain nombre de questions : a) comment réduire l’empreinte écologique de l’activité ? b) y-a-t-il un moyen de récupérer de l’eau de pluie, d’utiliser la biomasse, de pratiquer la méthanisation des déchets organiques, la gazéification de la cellulose c) comment soustraire nos zones d’habitation aux émissions de gaz carbonique, comment soustraire notre environnement global aux gaz à effet de serre ? d) Comment arriver à une utilisation optimale du solaire et, pour ce qui est de la lumière, du photovoltaïque ?

Avec sans doute quelques autres questions. Que les parties prenantes connaissent fort bien.