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Ameenah Gurib-Fakim co-signe un livre sur la chimie comme moteur de développement en Afrique
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Ameenah Gurib-Fakim co-signe un livre sur la chimie comme moteur de développement en Afrique
Le but de ce document est de démontrer comment la science a joué un rôle majeur dans le développement de certains pays africains.
« Chemistry for Sustainable Development in Africa ».  C’est le titre du dernier ouvrage qu’Ameenah Gurib-Fakim a co-écrit avec son collègue universitaire, Jacobus Nicolaas Eloff. Le premier auteur, scientifique de formation et professeur à l’université de Maurice, s’est fait sur le plan international dans le domaine de la promotion des propriétés médicales des plantes tropicales. Le second est leader d’un programme de la phyto-médecine de l’université de Pretoria en Afrique du Sud.
Cet ouvrage se veut une contribution au développement du continent africain par le biais de la science. Il contient un ensemble d’études de cas de pays qui doivent leur développement à l’apport scientifique.
Cette démarche doit être située dans un contexte plus large. A savoir celui de la détermination des experts et des scientifiques du continent noir à promouvoir la science. C’est une des principales missions que l’Université panafricaine s’est fixées. Cette institution est l’illustration de la volonté de l’Union Africaine à promouvoir l’éducation supérieure et la recherche en Afrique. Le but de cette initiative est de favoriser l’excellence et de créer les conditions afin de rendre l’éducation supérieure plus attractive et plus compétitive.
Pour atteindre cet objectif, l’Université panafricaine a élaboré six thématiques autour desquelles vont s’articuler les projets d’études et de recherches. Chacune de ces thématiques a été confiée à une région ou un pays spécifiques. Elles sont notamment les sciences de la vie et de la terre (Nigéria), les sciences de bases incluant la technologie et l’innovation (Kenya), la bonne gouvernance et les humanités incluant les sciences sociales (Yaoundé).
Cette liste comprend également la science de l’espace, un domaine où l’Afrique du Sud a réalisé d’énormes progrès. Enfin l’Algérie a eu pour responsabilité la thématique de la science se rapportant à l’eau qui doit également traiter de la problématique des changements climatiques.
 
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