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Anil D. Ramnauth, directeur général de La Croix Rouge de Maurice (LCRM)s
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Anil D. Ramnauth, directeur général de La Croix Rouge de Maurice (LCRM)s
Pouvez- vous en nous parler brièvement ?
Le projet vise à former des animateurs sur les risques de catastrophes naturelles. Ces derniers vont, par la suite, entreprendre des séances d’information destinées à 600 jeunes que nous avons déjà identifiés. Ces derniers sont aussi des bénévoles d’autres organisation caritatives travaillant principalement avec les jeunes.
Ce projet a été initié suite au constat fait que les jeunes prennent ces circonstances catastrophiques avec une attitude désintéressée. Par exemple, l’approche d’un cyclone est perçue davantage comme un jour de congé.
De plus, il y a même ceux qui jouent au ballon dans les rues tandis que d’autre prennent du plaisir à aller faire du surf en alerte de houle cyclonique.
Comment s’articulera ce projet dans la durée ?
Les principaux objectifs de ce projet sont, d’abord, de sensibiliser la jeune génération sur les risques de catastrophes naturelles. Nous souhaitons ensuite instruire ces derniers sur la démarches à entreprendre en cas des de situation d’urgence. Enfin, nous espérons développer des outils pédagogiques et de communication pour les séances d’information ultérieures pour différents groupes d’âge.
Pourquoi est- ce important de former, les jeunes surtout, aux procédures d’urgence ?
Il est impératif de former ces jeunes sur les risques de catastrophes naturelles pour réduire leur impact dans la communauté où ils vivent. Par la suite, il est bon que ces jeunes suivent une formation soutenue sur les différents aspects du premier secours, de la préparation et de la réponse aux désastres. Il est bon de noter aussi qu’il y aura un suivi continu et une évaluation formelle de ce projet- pilote.
Vous bénéfi ciez, pour ce projet, du soutien de la Commission de l’océan Indien ( COI) et de la participation de de la Plateforme d’Intervention Régionale de l’Océan Indien ( PIROI).
En quoi consiste cette collaboration?
LCRM bénéfi cie surtout d’un soutien technique et financier de la part de nos partenaires, suivant un accord qui a été signé avec ces deux parties en avril 2012.
Pouvez- vous nous parler de la mascotte ? DOOD a- t- elle une signifi cation particulière?
LCRM recherchait une fi gurine appropriée pour accompagner les animateurs dans ce projet destiné aux jeunes. Une négociation fut entreprise avec la société TAMAK qui a bien voulu nous soutenir dans ce projet par le biais de DOOD, qui sera aussi notre ambassadrice officielle dorénavant.
Et pourquoi DOOD ?
DOOD, nom dérivé du mot dodo, un symbole national, tout comme n’importe quelle mascotte olympique ou autre, avec un message très particulier.
Elle représente la jeunesse éternelle, pleine d’énergie et de dynamisme avec laquelle les jeunes voudront certainement s’associer. Nous espérons qu’avec la réussite de ce projet- pilote, nous arriverons à débloquer d’autres fonds pour nous permettre de cibler d’autres audiences et, pourquoi, pas les adultes.
 
 
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