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Bernard Kouchner ce week-end à Kaboul

17 octobre 2009, 00:00

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Bernard Kouchner ce week-end à Kaboul

Le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner est ce week-end à Kaboul.  On attend toujours la proclamation des résultats de l''''élection présidentielle du 20 août, annonce samedi le Quai d''Orsay.

"Bernard Kouchner est aujourd''hui et demain à Kaboul dans le contexte de tension provoqué par l''attente de la proclamation des résultats électoraux, longtemps différés", précise le ministère des Affaires étrangères.

"Il délivrera un message de confiance dans l''esprit de responsabilité des deux candidats vis-à-vis de ces résultats, quels qu''en soient la nature."

Le Quai d''Orsay rappelle que ces résultats seront "l''aboutissement d''un processus électoral minutieusement vérifié par la commission électorale indépendante et par la commission des recours, processus au cours duquel les fraudes et distorsions ont été systématiquement identifiées".

"Il appartiendra à tous de le respecter, et d''oeuvrer pour le bon déroulement soit de l''investiture du candidat élu si une majorité absolue se dégage, soit de la préparation du second tour, si une telle majorité n''apparaît pas", ajoute le communiqué.

"Dans tous les cas de figure la proclamation des résultats marquera une nouvelle étape dans la consolidation de l''Etat de droit. Nous sommes et serons là pour soutenir l''Afghanistan dans cette voie. Nous continuerons à accompagner le peuple afghan dans sa marche vers des institutions stables et vers la paix", conclut-il.

La Commission des plaintes électorales (ECC) a indiqué vendredi qu''elle était proche d''un verdict dans son enquête sur le scrutin présidentiel afghan, ce qui pourrait obliger le président sortant Hamid Karzaï à affronter son principal adversaire lors d''un second tour face à l''ancien ministre des Affaires étrangères Abdullah Abdullah .

L''Afghanistan est dans l''incertitude depuis l''élection du 20 août, entachée de fraude à grande échelle.

Ce climat délétère, qui attise les tensions entre Karzaï et ses alliés occidentaux, a contribué à retarder une décision du président Barack Obama sur l''envoi des renforts militaires que réclame le commandant des forces américaines en Afghanistan, au moment où l''insurrection des taliban bat son plein.