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Bryan Gujjalu : L’ingénieur philanthrope
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Bryan Gujjalu : L’ingénieur philanthrope
Depuis l’implantation d’«APAVE Indian Ocean Ltd» à Maurice en 2002, le jeune «Chief Executive Officer» y intervient à plusieurs niveaux relativement à la maîtrise des risques industriels dans l’objectif premier de sauver des vies.
A 37 ans, Bryan Gujjalu, ingénieur électrique, est à la tête d’APAVE Indian OceanLtd, implantée à Maurice depuis 2002. Société spécialisée dans la maîtrise des risques, avec une offre complète de prestations techniques et intellectuelles, APAVE IndianOcean Ltd est utilisée comme pôle de développement dans la région océan Indien et Afrique australe ainsi qu’en Australie. En tant que ChiefExecutive Officer (CEO), la tâche de Bryan Gujjalu n’est pas des plus simples mais il s’y attelle avec passion.
C’est en juillet 2002 que Bryan Gujjalu revient à Maurice, après des études en France et une première expérience professionnelle auprès d’une société contractante – SPIE. C’est tout d’abord à l’Institut National des Sciences Appliquées (INSA) de Lyon – une Grande Ecole d’Ingénieurs – qu’il fait des études en génie électrique. Puis, il obtiendra un Master in Business Administrationà l’Institut d’Administration des Entreprises de Montpellier.
Lorsqu’il rentre au pays, le jeune homme est à la recherche d’un emploi lui permettant de faire ses preuves. Aussi, l’enregistrement à Maurice d’APAVE Indian Ocean Ltden septembre 2002 ne pouvait mieux tomber. Requérant des compétences en termes de gestion et un solide bagage technique, le poste qui lui est proposé pour démarrer les activités de cette filiale le séduit. C’était un puzzle à construire, se rappelle le CEO : «Il fallaitétablir les bases de la filiale, secharger de l’aspect marketing, dela vulgarisation des concepts derisques industriels, des formationstechniques de même que recruterdes professionnels. Bref, j’avaisdu pain sur la planche», confie Bryan Gujjalu.
HISTORIQUE
Le jeune professionnel indique que «l’expertise d’APAVEtourne autour de la sécurité industrielledepuis sa création». Le groupe a vu le jour dans les années 1860, poursuit-il, quand les premières chaudières industrielles sont apparues. Des problèmes de sécurité se sont également présentés avec l’explosion de certains de ces appareils, notamment. Il a donc fallu établir des normes et réglementations pour maîtriser ces risques. De nos jours, les experts d’APAVE sont multidisciplinaires et proposent leurs services à toutes sortes d’industries : papeterie, textile, agroalimentaire, métallurgie… Des services qui peuvent même s’étendre à l’industrie nucléaire voire spatiale...
«Nous conseillons les industriels en vue d’une maîtrise des risques inhérents à leurs équipements surpuissants et leurs procédures toujours plus rapides et efficaces. Ces risques peuvent être ‘mitigés’ par des contrôles réguliers et de la formation technique.»
A Maurice, APAVE Indian Ocean Ltd aide les industrielsà réduire les accidentsprofessionnels par un accompagnementréglementaire,des tests permettant de détecterdes faiblesses ou des altérationsmécaniques, de mêmequ’à travers des formations àcaractère technique et sécuritaireet un service conseil. Cependant,Bryan Gujjalu nousconfie que les prestations de sasociété dans la zone Afrique etMoyen-Orient représentent90 % de son chiffre d’affaires.
«J’ai été moi-même inspecteur électrique, inspecteur en thermographie infrarouge, ‘formateur sécurité’ pendant de nombreuses années pour de grosses sociétés pétrolières au Yémen, en Iran, au Qatar, en Libye et au Sénégal», poursuit notre interlocuteur. Maintenant, il se concentresur le business development quiconsiste à «identifier des partenaires, mener des ‘due diligence’ et négocier certaines acquisitions, dans la région océan Indien et Afrique australe».
Ses efforts se sont avérés payants car forte d’un chiffre d’affaires de Rs 300 millions, APAVE Indian OceanLtd s’impose dans la région océan Indien et Afrique australe, avec un effectif d’une cinquantaine de personnes à Maurice et une équipe de plus de 120 ingénieurs et techniciens supérieurs qui interviennent essentiellement à l’étranger. «Après plusde quinze implantations sur lecontinent noir, nos futurs développementsen Afrique porterontsur le Mozambique, la Namibie,la Tanzanie, l’Afrique duSud et l’Ouganda», fait ressortir le CEO. Ce qui représente, selon lui, un important challenge opérationnel et humain.
Toutefois, habitué aux grands défis, rien ne l’intimide. L’ingénieur connaît son métier et se dit d’autant plus fier de participer au renforcement de la sécurité industrielle qui sauve des vies humaines chaque jour.
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