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Coopération régionale : réunion à Maurice d’un département du chien de garde du nucléaire

24 janvier 2012, 00:00

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Coopération régionale : réunion à Maurice d’un département du chien de garde du nucléaire

Une branche de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) se réunira bientôt à Maurice pour discuter de la mise en œuvre d’un plan de lutte contre les ravages des mouches de fruits.

Du 13 au 15 février prochain, l’île Maurice sera au centre de la préoccupation de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), réputée pour son rôle de véritable chien de garde en matière de l’usage pacifique de l’énergie nucléaire.

Qu’on se rassure, la présence de cette organisation à Maurice n’a aucun rapport avec ses démêlées avec l’Iran autour du nucléaire. Le secrétariat de l’AIEA comporte six départements dont ‘recherche et application du nucléaire’, ‘l’énergie nucléaire’, ‘sécurité et protection nucléaire’, ‘contrôleurs et vérification ‘mais aussi un département se rapportant à la principale caractéristique de cette coopération.

L’initiative s’inscrit dans une tentative de participer à la réalisation de projets susceptibles d’assurer un développement socio-économique durable en s’appuyant sur les compétences et les infrastructures disponibles sur place.

C’est donc sous le chapitre de la coopération technique que l’AIEA tiendra sa prochaine réunion à Maurice. Ce sera au fait la toute première réunion de coopération technique d’un projet régional de l’Agence dans la région du bassin de l’océan Indien. C’est sans problème que la démarche de l’Agence a été entérinée par le conseil des ministres lors de sa dernière réunion hebdomadaire tenue le vendredi 13 janvier 2012.

La réunion de l’AIEA s’articulera autour de l’introduction d’espèces exotiques et des mouches de fruits. Les travaux de cette réunion aborderont également les méthodes de contrôle à être mise en œuvre pour la suppression d’espèces nuisibles. L’une des méthodes envisagées est la Technique de l’Insecte Stérile (TIS).

Cette méthode est un peu pernicieuse mais efficace quand même. Il s’agit d’utiliser des spécimens d’une espèce d’insectes nuisibles pour aboutir à sa propre destruction. La technique consiste à élever des mâles stérilisés espions. Ils sont ensuite lâchés dans des zones où sévissent des insectes ravageurs. Leur proportion doit cependant être substantiellement supérieure à la population de mâles sauvages en pleine capacité de fécondité. En réalité, ce n’est ni plus ni moins qu’une méthode douce de contrôle de naissance chez une population d’insectes nuisibles à une culture spécifique.

Lors de cette réunion, les États membres prendront connaissance des expériences de leurs pairs dans le domaine de la lutte contre la mouche de fruits. Des activités liées au projet seront élaborées. Il sera également question de la rédaction d’un protocole d’entente qui rendra possible un partage des ressources tant humaines que matérielles pour que le contrôle des mouches à fruits apporte les résultats escomptés.