François Hollande et Nicolas Sarkozy obtiennent chacun 27% des intentions de vote au premier tour de l''''élection présidentielle, le candidat socialiste battant le président sortant par 55% contre 45% au second, selon un sondage TNS Sofres-Sopra Group pour I>Télé publié vendredi.

François Hollande recule ainsi d''un point aux premier et second tours tandis que le chef de l''Etat gagne un point à chaque fois.

A deux jours du premier tour, dimanche, la candidate du Front national Marine Le Pen gagne un point à 17% et le candidat du Front de gauche Jean-Luc Mélenchon recule de trois points à 13%. Le candidat du MoDem François Bayrou progresse d''un point à 10%.

Le sondage a été réalisé les 18 et 19 avril auprès d''un échantillon de 1000 personnes inscrites sur les listes électorales, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

Sarkozy veut  un double débat

Nicolas Sarkozy a reproché ce  vendredi sur RTL à son adversaire socialiste, François Hollande, de rejeter sa proposition d''un double débat entre les deux tours de l''élection présidentielle.

Le chef de l''Etat, candidat à un second mandat et donné battu au second tour par les sondages, souhaite l''organisation de deux débats télévisés d''une heure et demie au lieu d''un seul, comme c''est la tradition en France.Il propose que l''un porte sur les questions de société et économiques et l''autre sur les questions internationales.Mais le candidat socialiste, favori des sondages, s''est prononcé jeudi sur RMC pour un seul grand débat, "qui durera le temps nécessaire" et abordera tous les sujets.

Baisse des taux de la BCE ?

Par ailleurs, François Hollande s''est dit  favorable à une baisse des taux de la Banque centrale européenne pour soutenir la croissance et à des prêts directs aux Etats en difficulté. Sur Europe 1, il a affirmé que  si la BCE devait soutenir la croissance, elle doit en premier lieu baisser les taux d''intérêt. « Et moi j''y suis favorable, donc à la Banque centrale d''aller dans cette direction", a-t-il ajouté.

"Il y a une deuxième façon qui serait de prêter aux Etats plutôt que de passer par le truchement qui a été choisi, d''un soutien aux banques", a poursuivi le candidat socialiste, à propos des opérations de refinancement à trois ans par lesquelles plus de 1 000 milliards d''euros ont été prêtés aux banques.

Source : Reuters