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Jeux olympiques : un spectacle avec des icônes de la musique, de l''humour et du sport

28 juillet 2012, 00:00

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Jeux olympiques : un spectacle avec des icônes de la musique, de l''humour et du sport

Londres a lancé, le vendredi 27 juillet 2012 , ses troisièmes Jeux olympiques en rappelant à un milliard de téléspectateurs ce que la Grande-Bretagne a apporté de mieux au monde: son sens de l''''humour, sa musique... et le sport.

Jacques Rogge, le président du Comité international olympique, a rappelé que les Jeux revenaient ainsi dans le berceau du sport moderne et que Londres était la seule ville à accueillir le plus grand événement sportif du monde pour la troisième fois.

Puis dans la plus pure tradition olympique, la reine Elizabeth a déclaré "ouverts les Jeux de Londres, célébrant la 30e olympiade de l''ère moderne".

Mais c''est avec beaucoup moins de conformisme que la souveraine a incarné le sens de l''humour de son peuple, en se prêtant à un clip rythmé par le générique de James Bond et laissant penser qu''elle arrivait au stade en parachute depuis un hélicoptère piloté par l''agent le plus célèbre à avoir oeuvré à son service.

La grande inconnue de cette cérémonie aussi haute en sonorités qu''en couleurs était l''identité de l''athlète qui embraserait le chaudron où brûlera pendant deux semaines la flamme olympique au bout de son voyage de 20 600 km.

C''est d''un bateau voguant sur la Tamise et piloté par David Beckham que Steve Redgrave, quintuple médaillé d''or en aviron, a reçu la torche pour la remettre à un groupe de jeunes représentants de cette génération que les Jeux de Londres entendent inspirer.

Et ce sont ces sept athlètes de demain qui ont eu l''honneur d''enflammer le stade en un bouquet incandescent avant que Paul McCartney ne ponctue ce long spectacle de près de quatre heures.

HUMOUR TOUJOURS

La ville avait déjà Big Ben, elle a désormais une cloche tout aussi célèbre, qui a sonné vendredi le début des Jeux olympiques de 2012.

Déjà, le matin à 8h12, toutes les cloches du royaume, du plus petit grelot au plus sophistiqué des carillons, avaient donné en choeur le "la" de la quinzaine à venir.

Dans le stade olympique grondant comme un bourdon des clameurs des 80 000 spectateurs, d''une partie des 10 500 athlètes engagés et de dizaines de chefs d''Etat, la plus grande cloche harmonique du monde a donné le coup d''envoi d''une cérémonie d''ouverture retraçant, dans des tons de vert et de gris typiques du Royaume-Uni, "les révolutions de la société britannique".

C''est Bradley Wiggins, le dernier vainqueur du Tour de France, qui a le premier actionné cette machine à remonter le temps orchestrée par le réalisateur Danny Boyle et pulsée par le "beat" lancinant de centaines de tambours.

Par la suite, la grande mosaïque de la culture moderne du Royaume-Uni, et son corollaire obligé - l''humour toujours - s''est déployée dans l''enceinte du stade : Mr Bean lancé à grandes foulées dans les Chariots de Feu, Mary Poppins terrassant Voldemort.

Et Danny Boyle a rappelé que si la Grande-Bretagne avait inventé le sport, elle avait aussi donné au monde les musiques les plus brûlantes du siècle écoulé : Beatles, Stones, Who, Kinks, Jam, Blur, Arctic Monkeys, et même les Sex Pistols, ont résonné dans tout le Parc olympique, réveillant jusqu''aux plus vénérables des membres du CIO.

Puis les athlètes ont enfin repris leur juste place, la première, défilant dans l''ordre alphabétique, seulement troublé par le protocole: Grèce d''abord, puis le pays organisateur, en dernier.

À l''applaudimètre, Usain Bolt, porteur du drapeau jamaïcain, a battu de nouveaux records, tout comme la délégation américaine, coiffée de bérets, ou Chris Hoy, le porte-drapeau de la délégation britannique, défilant en short au son du "Heroes" de David Bowie.

Pour la France, Laura Flessel fut une figure de proue toute en élégance d''une délégation dominée par la stature de Teddy Riner.

La délégation mauricienne a aussi défilé avec comme porte-drapeau, la beach-volleyeuse Natacha Rigobert.

Et puis, pour la première fois - signe de l''évolution météorique de la technologie en quatre ans - les sportifs du monde entier ont pu diffuser leurs photos souvenirs sur Twitter.