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La pêche à la senne entre en scène
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La pêche à la senne entre en scène
Des roches pour tenir les filets de 500 mètres sous l’eau. Des «gales», longs bâtons en bois, qui aideront à pagayer afin de ne pas effrayer les poissons et, bien sûr, les pirogues pour aller jusqu’aux récifs… Les pêcheurs ont entamé, le samedi 1er mars, la saison de la pêche à la senne. Celle-ci durera jusqu’au 30 septembre, si elle n’est pas étendue.
Il a fallu environ une semaine de préparatifs pour faire de cet «événement» un succès. Alain André, 55 ans, rencontré au débarcadère de Poste-de-Flacq, explique que ses amis et lui ont passé plusieurs heures à réparer leurs sennes pour ne pas rater ce rendez-vous.
D’autant plus que ce rude métier se perd, dit-il, les jeunes ne souhaitant guère prendre la relève. «Nou travay gramatin pou manz tanto, mais nou pe vinn vye», fait ressortir le pêcheur. Mais, peu importe les aléas du métier, les risques ou les galères, Alain et ses acolytes ne troqueront leurs filets pour rien au monde.
Des «gales» sont utilisés en guise de pagaie afin de ne pas effrayer les poissons.
À Poste-de-Flacq, des «vétérans» réparent les filets pour s’assurer que les poissons
ne passent pas entre les mailles…
Dépendant du temps et de la marée, les prises peuvent varier entre 200 et 300 kilos.
Rares sont les jeunes qui acceptent de s’adonner à ce dur métier qu’est celui de pêcheur…
Photos : DEVIND JHUNDOO
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