Les Etats-Unis ont annoncé vendredi la réouverture pour dimanche de 18 des 19 représentations diplomatiques qu'ils avaient fermées début août dans le monde arabo-musulman en raison de craintes d'éventuels attentats.
Seule l'ambassade des Etats-Unis à Sanaa au Yémen restera fermée compte-tenu d'"une série de menaces indiquant la possibilité d'attentats terroristes émanant d'Al Qaïda dans la péninsule arabique", a précisé une porte-parole du département d'Etat, la diplomatie américaine.
La France a elle aussi décidé de prolonger "au moins" jusqu'à dimanche la fermeture de son ambassade au Yémen.
Les Etats-Unis maintiendront également fermé leur consulat à Lahore au Pakistan dont la fermeture a été annoncée jeudi, a précisé la porte-parole. Sa fermeture est due à une "menace crédible distincte", a-t-elle précisé.
Le 2 août, les Etats-Unis avait lancé une alerte au niveau mondial et annoncé la fermeture le dimanche suivant des 19 consulats et ambassades, en annonçant avoir reçu des informations de divers canaux concernant une menace terroriste non spécifiée.
Selon l'alerte mondiale, Al Qaïda pourrait être en train de préparer des attentats au Proche-Orient et en Afrique du Nord.
Les consulats et ambassades rouverts sont situés en Egypte, en Jordanie, au Qatar, au Koweït, à Oman, en Libye, à Madagascar, au Burundi, à Djibouti, au Soudan, au Rwanda et à l'île Maurice. Trois postes sont également concernés en Arabie saoudite et deux aux Emirats arabes unis (EAU).
Parallèlement, le gouvernement américain a demandé cette semaine à ses ressortissants d'éviter de se rendre au Pakistan, tandis qu'au Yémen, le personnel de l'ambassade était en partie évacué et les ressortissants américains priés de quitter le pays immédiatement.
Lors de la conférence de presse qu'il a donnée vendredi, Barack Obama n'a pas voulu faire de commentaires sur les informations de frappes de drones au Pakistan.
Le département d'Etat n'a pas donné de date prévisionnelle de réouverture de l'ambassade à Sanaa et du consulat de Lahore. Il dit être en train d'évaluer les "menaces".