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Les experts de l'Onu à pied d'oeuvre à Damas
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Les experts de l'Onu à pied d'oeuvre à Damas
Des inspecteurs de l'Onu se sont rendus ce lundi 26 août dans la banlieue est de Damas où des armes chimiques auraient fait des centaines de morts, soulevant une vague d'indignation dans les capitales occidentales qui réfléchissent depuis à une riposte militaire.
Les autorités syriennes ont donné leur feu vert dimanche à l'inspection du site. Les Etats-Unis et leurs alliés jugent toutefois cette autorisation tardive et craignent que les preuves n'aient disparu sous les bombes qui ont continué à s'abattre sur le secteur au cours des cinq derniers jours.
Vêtus de gilets pare-balles aux couleurs de l'Onu, les experts ont quitté le centre de la capitale à bord de six voitures escortées par un véhicule des services de sécurité et une ambulance, a constaté un correspondant de Reuters.
Ils ont pris la direction de la Ghouta orientale, où un gaz neurotoxique a fait de 500 à un millier de morts, mercredi matin, selon l'opposition.
Dénonçant des allégations mensongères, Bachar al Assad a quant à lui lancé un avertissement aux Etats-Unis. "Est-ce qu'un Etat emploierait des armes chimiques ou toute autre arme de destruction massive là où ses propres forces sont concentrées? Ce serait contraire à la logique la plus élémentaire. De telles accusations sont donc entièrement politiques", dit-il dans un entretien publié lundi par le quotidien russe Izvestia.
"L'échec attend les Etats-Unis, comme dans toutes les autres guerres qu'ils ont lancées, à commencer par le Vietnam et jusqu'à ce jour", ajoute-t-il.
Selon les Nations unies, Damas a accepté le principe d'un cessez-le-feu pendant l'inspection du site. Les rebelles de la Ghouta ont également promis de suspendre leurs opérations et plusieurs brigades ont offert leur protection aux inspecteurs.
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