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L’Espagne et l’Italie se qualifient

19 juin 2012, 00:00

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L’Espagne et l’Italie se qualifient

L''''Espagne s''est qualifiée pour les quarts de finale de l''Euro 2012 face à des Croates défaits 1-0 et éliminés. De son côté l’Italie passe le cap en battant l’Irlande 2-0. 

Les tenants du titre terminent à la première place du groupe C avec sept points devant l''Italie qui a dominé l''Irlande (2-0) dans l''autre rencontre de la soirée.

Les Ibériques, qui n''affichent plus la même supériorité que lors de l''Euro 2008 et du Mondial 2010, se sont imposés grâce à un but du remplaçant Jesus Navas à deux minutes de la fin du temps réglementaire.

Le jeu extrêmement technique des Espagnols, par redoublement de passes, ne semble plus surprendre leurs adversaires et si l''équipe de Vicente Del Bosque conserve le plus souvent la maîtrise du ballon, elle est apparue, le lundi 18 juin 2012,  vulnérable en défense face à des Croates déterminés à réussir un hold-up.

L''absence de Carles Puyol, blessé, est certainement pour beaucoup dans cette impression de fragilité.

Les Espagnols affronteront, le samedi 23 juin 2012, à Donetsk le deuxième du groupe D dont le nom sera connu après les matches Suède-France et Angleterre-Ukraine, ce mardi soir.

Le grand enseignement de cette première phase de la compétition dans le groupe C est que l''Espagne demeure évidemment favorite mais qu''elle peut être contrariée.

Les Croates avaient prévenu avoir soigneusement étudié le jeu des Espagnols avant le début de la rencontre et les premières minutes montraient que les hommes de Slaven Bilic avaient appris leurs leçons.

IKER CASILLAS À LA PARADE

La Croatie, habituée à jouer les trouble-fête dans les grands tournois, se laissait dominer par les champions du monde pendant toute la première période.

Les hommes de Del Bosque avaient une large maîtrise du ballon (68% de possession) mais ne parvenaient pas à se montrer vraiment dangereux malgré des tentatives d''Andres Iniesta ou de Fernando Torres.

Les Croates, comme les Italiens lors du premier match, relevaient le défi d''un match joué sur un faux rythme, désormais parfaitement connu de tous les adversaires des tenants du titre.

Ils se montraient patients et semblaient attendre de réussir à forcer le destin sur un contre. Ils étaient tout près d''y parvenir sur une tête à bout portant d''Ivan Rakitic qui obligeait Iker Casillas à une parade juste avant l''heure de jeu.

Le portier espagnol était obligé à un second sauvetage quelques minutes plus tard sur une frappe d''Ivan Perisic.

La fatigue se faisant sentir, la vigilance des Croates se relâchait jusqu''à un petit lob par dessus la défense dont héritait Iniesta pour servir Navas, qui scellait la victoire des siens.

De son côté, l''Italie a failli réaliser le hold-up parfait en se qualifiant à la fois pour les quarts de finale de l''Euro 2012 et en s''emparant de la tête du groupe C grâce à sa victoire contre l''Irlande (2-0) mais les Espagnols ont retiré juste à temps la cerise sur le gâteau.

Troisième de sa poule au coup d''envoi des rencontres du soir et condamnée à gagner à Poznan pour ne pas sortir prématurément du tournoi, la Squadra Azzurra a occupé virtuellement la première place du groupe C pendant près d''une heure.

Jusqu''à ce que les champions du monde et d''Europe en titre, peu séduisants face à la Croatie, ne finissent par ouvrir le score à la 88e minute de jeu à Gdansk et récupèrent la place qui leur était promise en début de tournoi.

Mais dans la tête des hommes de Cesare Prandelli, ce petit luxe passait certainement après l''envie terrible de se qualifier pour le tour suivant, acquise grâce à un but du revenant Antonio Cassano (35e minute) et à un autre de l''enfant terrible du football italien, Mario Balotelli (90e minute).

A la faveur de ce scénario, l''Italie termine donc deuxième de sa poule avec cinq points, à deux longueurs des champions du monde et d''Europe en titre. Suivent la Croatie, avec quatre points, et l''Irlande, zéro unité au compteur.

En quart de finale, les Azzurri rencontreront dimanche à Kiev le premier du groupe D où pour l''heure, la France, l''Ukraine et l''Angleterre sont encore en passe de se qualifier.

Avant de s''assurer leur place parmi les huit meilleures équipes du continent, les Italiens ont dû s''employer à battre une formation irlandaise dirigée par leur compatriote Giovanni Trapattoni, volontaire mais trop maladroite.

BALOTELLI RÉPOND AUX CRITIQUES

Car à la surprise générale, les champions du monde 2006 ont été bousculés au cours des trente premières minutes de la rencontre, incapables de développer leur jeu et subissant la fougue de leurs adversaires, poussés par un public du stade municipal de Poznan quasiment acquis à leur cause.

Visiblement peu à l''aise dans leur nouveau schéma tactique, un 4-4-2 classique plutôt que le 4-5-2 utilisé depuis le début du tournoi, les joueurs de la Squadra Azzurra ont cependant vite douché les ardeurs irlandaises en marquant lors de leur premier temps fort.

Dans la foulée d''une frappe sublime d''Antonio Di Natale, tentée dans un angle impossible après une sortie manquée de Shay Given, Antonio Cassano est en effet venu placer une tête rageuse dans le but irlandais, sur un corner tiré par Andrea Pirlo (35e minute).

Galvanisés par cette ouverture du score, les Italiens ont continué à presser et à conserver le ballon jusqu''à la pause pour rentrer aux vestiaires avec une feuille de statistiques sans appel: huit tirs à zéro, 256 passes contre 83 et 64% de possession de balle.

De retour sur la pelouse, les hommes de Cesare Prandelli ont à nouveau mis le feu dans la surface irlandaise, en multipliant les attaques placées et en obligeant leurs adversaires à défendre la majeure partie du temps à onze.

En bons gestionnaires, les Italiens ont défendu leur avantage bec et ongles jusqu''au coup de sifflet final et se sont même payé le luxe de doubler la mise, grâce à une très belle volée dans la surface de Mario Balotelli.

Critiqué depuis le début du tournoi, sur le banc au début de la rencontre, l''attaquant fantasque de Manchester City est enfin entré dans son tournoi.