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L’exportation de Maurice de produits de Coca-Cola menace les industries réunionnaises

28 juillet 2009, 00:00

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L’exportation de Maurice de produits de Coca-Cola menace les industries réunionnaises

Il y a cinq mois des produits de la marque Coca-Cola, fabriqués à Maurice, étaient découverts à l’île de la Réunion. Des faits qui témoignent de l’existence d’un réseau illégal d’exportateurs.

C’est un phénomène que les autorités réunionnaises voient augmenter. 10 %, c’est le pourcentage du manque à gagner pour la société des Brasseries de Bourbon qui jouit d’une licence d’exclusivité pour produire et distribuer la marque Coca-Cola sur l’île de la Réunion. «Depuis janvier, il y a une augmentation de ce phénomène. C’est toute la production locale qui est menacée et, par conséquent, les emplois. Ces importations parallèles sont un danger pour la production locale», explique Eugène Ubalijoro, directeur des Brasseries de Bourbon dans les colonnes du Journal de l’île.

Selon l’enquête du Journal de l’île, ces importations «parallèles» seraient une opportunité pour des Mauriciens. «La Réunion est un marché européen avec une devise forte. Ce pouvoir d’achat attire les pays de la zone océan Indien», lit-on, à cet effet. C’est notamment le pouvoir d’achat des entreprises réunionnaises qui attirent certains hommes d’affaire mauriciens à exporter les produits Coca Cola fabriqués par l’usine Phoenix Beverages. Et, ces produits en question attirent les revendeurs réunionnais. Car ils obtiennent ces produits à meilleur marché que ceux fabriqués localement.

À qui revient donc la faute si ces bouteilles entrent sur le territoire réunionnais? Tous se renvoient la balle. Les douanes réunionnaises sont critiquées ainsi que les revendeurs de ces produits à la Réunion.

Mais ce qui exaspère les Brasseries de Bourbon, c’est qu’elles ne peuvent pas entamer une action de justice au tribunal de commerce. Pour la simple raison, comme le précise Eugène Ubalijoro dans l’article du Journal de l’île, que «le simple fait de coller une étiquette avec les mentions légales en français suffit pour répondre aux normes locales». D’où le casse-tête pour les franchiseurs. A Coca Cola de trancher et de trouver une solution.

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