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Maison de jeux L’Amicale : la Cour suprême autorise la reprise des travaux de démolition
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Maison de jeux L’Amicale : la Cour suprême autorise la reprise des travaux de démolition
Cela fait déjà 13 ans depuis l’incendie de L’Amicale, qui avait fait sept morts. Depuis des années, la démolition de ce bâtiment est au cœur d’un litige entre les locataires, le propriétaire et la municipalité de Port-Louis. La Cour suprême a autorisé cette semaine la reprise des travaux.
Le bâtiment de L’Amicale sera enfin démoli. La Cour suprême a décidé cette semaine d’autoriser la reprise des travaux de démolition à la rue Royale, Port-Louis. Un des locataires avait fait une demande d’injonction la semaine dernière contre la décision de détruire ce bâtiment. La Cour suprême avait alors refusé l’injonction. Et avait émis un ordre pour que les travaux continuent.
Depuis une dizaine d’années, la municipalité de Port-Louis et les locataires s’affrontent en Cour suprême. Les locataires ont à plusieurs reprises obtenu des délais pour éviter l’application d’un « Pull Down Order ». Mais la justice a rejeté ces contestations. Les travaux de démolition ont débuté le 12 mai dernier.
A l’appel de l’affaire, le juge en chambre a rejeté cette motion, s’alignant sur la position du propriétaire du bâtiment et de municipalité de Port-Louis, à l’effet que l’Amicale est un repaire de malfrats et un danger pour le public, car le bâtiment peut s’écrouler à n’importe quel moment. Le bâtiment qui abritait une maison de jeu avait été la proie des flammes il y a 13 ans. Les travaux pilotés par PAD CO Ltd vont reprendre la semaine prochaine après la décision de la Cour suprême.
L’Amicale a été témoin d’un drame où quatre personnes ont trouvé la mort le 23 mai 1999. Des supporters après un match de football se sont transformés en incendiaires. Ils ont mis le feu à la maison de jeux, où sept cadavres calcinés ont été découverts, dont celui d’une femme enceinte de huit mois.
Quatre suspects ont été arrêtés et traduit en Cour d’Assises. Il s’agit de Sheik Imran Sumodhee, son frère Khaleeloodeen, Abdool Naseem Keeramuth et Mahmade Shaffick Nawoor. Ils ont écopé de 45 ans de prison ferme.
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