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Marseille - Deschamps : un match important dans l’histoire de l’OM

7 décembre 2011, 00:00

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Marseille - Deschamps : un match important dans l’histoire de l’OM

Didier Deschamps, entraîneur heureux de l’OM, qualifié pour les 8e de finale de la Ligue des champions, après sa victoire mardi (3-2) à Dortmund, a estimé que cette qualification à l’issue d’un tel scénario était "quelque chose de fabuleux" qui restera "dans l’histoire" du club.


Q : Quelle est votre réaction à l’issue de ce match renversant ?

R : "Le foot c’est merveilleux. On était en très mauvaise posture, on a fait une première mi-temps très, très difficile. On a eu le bonheur de mettre ce but par Rémy juste avant la mi-temps. Rentrer à la pause à 2 à 0, ça aurait été très difficile. A la 85e minute, on est toujours mené 2 à 1. C’est quelque chose de fabuleux ce soir. On est passé tout près de n’avoir rien du tout, c’est une grosse performance collective. On y a cru jusqu’au bout, nos supporteurs qui étaient dans le stade aussi. C’est un match qui restera très important dans l’histoire de l’OM, avec la fierté d’être deux années de suite en 8e de finale".

Q : On peut parler d’exploit ce soir ?

R : "Quand on voit ce qu’ils (Dortmund) sont capables de faire dans leur championnat... Et il ne faut pas oublier qu’on était mené 2 à 0, et qu’on n’était pas loin de prendre un 3e but. C’est ça aussi la C1, quand on parle de contexte particulier, on est capable de se sublimer avec l’énergie du désespoir à la fin. Etre capable d’arracher cette victoire c’est quelque chose de très fort".

Q : A la pause, quel était le sentiment dans le vestiaire ?

R : "Il y avait le risque que ça ne le fasse pas du tout, on n’arrivait pas à ressortir, on se contentait de défendre et de dégager. On marque sur la seule occasion qu’on a, les joueurs à la mi-temps étaient conscients d’être passés à côté, on avait été plus spectateurs qu’autre chose. Il fallait donc se remettre les idées en place, jouer un peu plus haut aussi, on n’avait pas le choix. Il fallait faire en sorte d’être un peu plus concernés tous ensemble. Les joueurs ont bien réagi, ce que j’ai entendu m’a conforté dans l’idée qu’on pouvait faire autre chose durant cette 2e période".

Q : L’exploit de Valbuena, c’est un but venu d’ailleurs ?

R : "Il avait marqué un but décisif aussi à Moscou. Il est très adroit dans les tirs et les reprises devant le but. Il a vécu des moments difficiles sur le plan personnel car il jouait moins. Ce but-là est décisif pour nous, je suis content pour lui, pour le groupe aussi".

Q : Vous avez joué à vous faire peur ces derniers temps en Ligue des champions, vous avez envie de quoi maintenant ?

R : "Battre Bordeaux, j’ai déjà basculé... Je sais ce que j’aurais ressenti si on n’avait pas gagné, après avoir perdu 1 à 0 contre l’Olympiakos alors qu’il fallait juste un nul. J’aurais été très déçu. Il y avait une statistique importante avant ce match : sur les équipes qui gagnent leurs deux premiers matches de poule, il y a 87% des équipes qui se qualifient. Ce soir, c’est un résultat tortueux, on aurait pu s’éviter ce déplacement à haut risque. J’ai des joueurs cette année qui découvrent la C1, c’est la plus belle compétition et ce résultat-là doit leur apporter encore plus de confiance et d’expérience. Il faut se dire qu’un match n’est jamais fini, que tout est encore possible tant que l’arbitre n’a pas sifflé et j’en sais quelque chose".

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