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Mayotte : Fermez les robinets !

19 janvier 2011, 00:00

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Mayotte va devoir se mettre au régime sec. La préfecture vient de prendre un arrêté imposant des restrictions dans l''''utilisation de l''eau potable.   

Une première alerte avait eu lieu le mois dernier : Mayotte a soif, la pluie n''est pas au rendez-vous et les réserves s''amenuisent. Cette faiblesse des précipitations s''ajoute à celle de l''année dernière. « Depuis 2010, Mayotte connait un déficit en pluviométrie de l’ordre de 30% », rappelle la préfecture pour expliquer les mesures qui entrent en vigueur afin d''éviter de plus grandes restrictions.

L''alimentation en eau potable est assurée à 80% par les retenues collinaires de Combani (photo) et de Dzoumognié et le niveau d''eau de ces infrastructures est « préoccupant » alors que « la situation des eaux de captage provenant des eaux souterraines est également alarmante ».

La cellule de veille de ressources en eau potable qui se réunit chaque semaine depuis le 3 novembre dernier vient donc de conclure à la « nécessité d’interdire provisoirement les usages de l’eau potable à des fins non sanitaires et non alimentaires ».

Des interdictions d''utilisation de l''eau potable du réseau ont donc été mises en place afin que l''eau potable soit prioritairement réservée à son usage d''origine : l''alimentation. Ainsi, le lavage des véhicules en dehors des stations professionnelles, des camions, des engins de chantier, des voiries, des bateaux de plaisance et de pêche, de tous les types de bâtiments sont interdits, « sauf impératif sanitaire ».

De même, l''arrosage des espaces verts, publics ou privés, des terrains de golfs et de sport sont prohibés ainsi que « l''irrigation par aspersion de 8 heures à 18 heures ». Les jardins potagers ne sont pas concernés par ces restrictions.

Enfin, seules les structures touristiques pourront remplir ou maintenir le niveau d''eau dans leur piscine.

Si la raison ne réussit pas à convaincre les consommateurs, ces restrictions sont assorties de sanctions en cas de transgression. Les contrevenants pourront être condamnés à payer une amende de 1 500 à 3 000 euros.

 Source : Malango Actualité/ Comores-Web, 18 janvier 2011

Malango Actualit/ Comores-Web