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Menace volcanique à Maurice: les premiers symptômes ont été enregistrés
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Menace volcanique à Maurice: les premiers symptômes ont été enregistrés
Un taux anormal d’acidité présent dans la nappe phréatique mauricienne intrigue. Le United States Geological Survey (USGS) indique que cette anomalie serait due à un possible réveil des volcans mauriciens.
Un taux anormal d’acidité a été découvert dans la nappe phréatique mauricienne. Des données qui pourraient être les premiers symptômes d’une reprise des activités des 26 cratères présents à Maurice.
Le taux de pH (ndlr: mesure du taux d’acidité dans l’eau) présent dans l’eau des forages est de 5.5%. Un taux qui aurait dû se situer entre 6.5% et 8.5% selon les normes établies par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Or, il s’avère que l’eau mauricienne est en-dessous de cette norme.
«Trois hypothèses peuvent expliquer un tel phénomène. «Des pluies acides auraient pu en être la cause. Mais, nous n’avons pas enregistré de pluies acides à Maurice. Deuxièmement, cette présence pourrait être due à la pollution qui aurait contaminé la nappe phréatique. Or, les forages se trouvent dans des zones où ce facteur n’entre pas en considération. La troisième hypothèse est plus plausible. Il s’agit d’une contamination causée par l’émission de gaz toxique provenant d’une activité volcanique», explique l’océanographe Vassen Kauppaymuthoo.
Ainsi, pour avoir plus de détails, Vassen Kauppaymuthoo a contacté l’United States Geological Survey (USGS). Les experts de cet organisme ont confirmé que des gaz toxiques auraient pu contaminer l’eau. Ce qui donne plus de crédibilité à la troisième hypothèse. «Des données similaires ont déjà été enregistrées dans plusieurs endroits du monde avant des éruptions volcaniques», explique le scientifique.
Les volcans mauriciens se sont éteints il y a plus de 25 000 ans. Si notre pays était âgé de 24 heures, cela équivaudrait à une interruption des activités volcaniques de seulement trois minutes. A noter que Maurice existe depuis près de 4 millions d’années.
Face à cette situation, Vassen Kauppaymuthoo a décidé de mettre en place une cellule de recherche en collaboration avec des scientifiques étrangers. Il a alerté les autorités concernées par ce dossier, mais attend toujours une réaction.
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