Publicité
Merkel appelle à davantage d''intégration politique en Europe
Par
Partager cet article
Merkel appelle à davantage d''intégration politique en Europe
 Angela Merkel a répété jeudi qu''''une réponse rapide à la crise de la zone euro serait contre-productive et a contraire invité à l''Union européenne à s''attacher à la "tâche herculéenne" d''une intégration politique plus approfondie.
La chancelière allemande, qui s''exprimait devant le parlement avant le sommet du G20 la semaine prochaine à Los Cabos, au Mexique, a renouvelé son opposition aux "solutions miracles" comme les euro-obligations ou un mécanisme de garantie des dépôts des banques élargi, proposés par nombre de ses partenaires européens.
"L''Allemagne est forte, l''Allemagne est le moteur économique et l''Allemagne est le pilier de la stabilité en Europe. Je dis que l''Allemagne met sa force et son pouvoir au service du bien-être du peuple, pas seulement en Allemagne mais aussi pour aider l''unité européenne et l''économie mondiale", a martelé Angela Merkel. "Mais la force de l''Allemagne n''est pas infinie", a-t-elle prévenu.
Après l''accord sur un plan de sauvetage des banques espagnoles et à l''approche des élections législatives en Grèce, dont le résultat pourrait précipiter la sortie d''Athènes de la zone euro, Angela Merkel a reconnu que "tous les yeux" seraient braqués sur elle à Los Cabos.
"Cela va être le thème central (du sommet du G20). Cela va dominer les discussions. Et par conséquent il ne fait aucun doute que nous, l''Allemagne, allons faire l''objet de toutes les attentions. C''est comme ça. Tous les regards vont se tourner vers l''Allemagne parce que nous sommes la première économie en Europe, parce que nous sommes un gros exportateur", a-t-elle dit.
"FAIRE PLAISIR AUX MARCHÉS"
Elle n''a manifesté aucun signe de fléchissement face aux pressions de ses partenaires européens, mais aussi des Etats-Unis, qui l''ont appelé à prendre des mesures plus radicales pour enrayer la crise de la dette.
"On n''adopte pas une politique pour faire plaisir aux marchés, mais pour protéger l''avenir de nos peuples", a fait valoir la chancelière.
"Il est aujourd''hui de notre devoir de rattraper ce qui n''a pas été fait (lorsque l''euro a été créé) et de mettre fin au cercle vicieux d''accroissement de la dette, de non-respect des règles", a-t-elle poursuivi.
"Je sais que c''est ardu, que c''est douloureux, que c''est fastidieux. C''est une tâche herculéenne, mais inévitable", a poursuivi la chancelière à propos de l''intégration politique.
Source : Reuters
Publicité
Les plus récents