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Paris dans l'embarras après le revirement d'Obama sur la Syrie
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Paris dans l'embarras après le revirement d'Obama sur la Syrie
La France est dans une position délicate après le choix de Barack Obama de consulter le Congrès sur une intervention armée en Syrie, une décision surprise qui isole François Hollande et l'expose à la pression de l'opposition en faveur d'un vote au Parlement.
Le débat en France sur la Syrie a pris un tour polémique, le premier secrétaire du Parti socialiste accusant la droite d'"esprit munichois".
L'exécutif français mettait en avant dimanche "l'esprit et la lettre" de la Constitution pour écarter l'option d'un vote sur d'éventuelles frappes contre le régime syrien - en toute hypothèse sans l'aval de l'Onu - pour l'attaque chimique du 21 août à Damas.
Face à la nouvelle donne créée par le vote négatif de la Chambre des communes britannique jeudi et la consultation du Congrès américain dans la semaine du 9 septembre, Jean-Marc Ayrault a décidé de réunir lundi les présidents de l'Assemblée et du Sénat, ceux des commissions des Affaires étrangères et de la Défense de l'Assemblée et de la commission des Affaires étrangères et des Forces armées du Sénat, ainsi que les présidents des groupes politiques de la majorité et de l'opposition des deux chambres.
Le Parlement est convoqué mercredi pour un débat sans vote.
La réunion de lundi, prévue à 17h00, sera l'occasion de "préparer" cette session extraordinaire, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Manuel Valls, dans le cadre du "Grand Rendez-Vous" Europe 1-Le Monde-i>télé.
De François Fillon à Jean-Louis Borloo, les responsables de l'opposition jugent que la procédure n'est pas à la hauteur des événements et exigent depuis le revirement américain que François Hollande sollicite l'aval des parlementaires avant toute frappe. Quelques voix s'élèvent aussi dans la majorité en ce sens.
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