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Partenariat COI /Bailleurs de fonds: 4,8 millions d’euros pour une vingtaine de projets aux Comores

26 août 2013, 10:32

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Partenariat COI /Bailleurs de fonds: 4,8 millions d’euros pour une vingtaine de projets aux Comores

La COI a mobilisé quelque 4,8 millions d’euros (environ Rs 200 millions) en partenariat avec ses bailleurs de fonds pour financer une vingtaine de projets aux Comores pour la période s’échelonnant de 2011 à 2013.

 

Ces projets sont liés, selon le secrétaire général de la COI, Jean Claude de l’Estrac aux piliers de la société comorienne et de son développement durable. Ils vont de son environnement à son secteur de  pêche, en passant par son développement économique et commercial, le renforcement de son domaine agricole ou encore la gestion des risques liés aux catastrophes naturelles.

 

Ainsi, selon le Plan Régional de Surveillance des Pêches lancé en 2007 par la COI, celle-ci a apporté un soutien financier afin que l’Union des Comores soit dotée d’un centre de surveillance qui travaille en réseau avec les quatre Etats membres.

 

Implanté à Moroni, ce centre, qui emploie des inspecteurs de pêche, aide à lutter contre la pêche illégale afin de pouvoir garantir une exploitation durable des ressources halieutique. Par le  biais notamment des patrouilles de surveillance marines et aériennes. L’Union des Comores s’est appuyée sur ce plan régional ( 2007-2013) pour mieux encadrer ses activités de pêche dans sa zone de souveraineté. 

 

Parallèlement, compte tenu des faiblesses en données scientifiques sur les ressources exploitées et la production de la pêche régionale, la COI a lancé le programme «SmartFish. Selon le chargé de mission de la pêche à la COI,… ce programme, qui a bénéficié une assistance financière de plus de 76,000 euros, a finalisé une étude sur «l’autoévaluation des pêches aux Comores par les pêcheurs». Celle-ci avait pour but de connaître, en premier lieu l’organisation de la pêche, aux Comores, d’identifier les difficultés auxquelles les pêcheurs font face et de proposer les outils nécessaires  pour développer durablement ce secteur.

 

Quant au programme qui s’attelle à réduire l’impact des risques naturels et des catastrophes à l’Union des Comores, Jean-Claude de l’Estrac y attache une importance particulière. Il estime que les phénomènes naturels extrêmes tendent à devenir plus fréquents mais que l’homme aussi a une lourde responsabilité dans l’aggravation de leurs séquelles.