Partnering 3.0 appartenant au Mauricien et le laboratoire Etis de Clergy ont conçu un robot capable d’interaction avec les humains. Une expérience qui permettra au concept d’Esthétique Artificielle de franchir une nouvelle étape de son évolution.

Le jury chargé de décerner le trophée de la meilleure innovation de Val d’Oise, France, issu d’un projet de partenariat entre entreprises, a donné son verdict le vendredi 25 mai 2012 au Musée du Quai Branly situé au bord de la Seine non loin de la Tour Eiffel, Paris.

Le trophée a été décroché par Partnering 3.0 créée par le Mauricien, Ramesh Caussy, et Etis. La première société s’est fait un nom dans le domaine de l’innovation et elle est à l’origine de l’impression numérique. La seconde, Etis de Clergy, est un laboratoire engagé dans des recherches dans le domaine de la robotique.

Le projet élaboré par ces deux sociétés a consisté à concevoir un robot capable d’interaction avec des humains. La première expérimentation grand public a été effectuée du 14 au 22 avril au Musée du Quai Branly. L’engin a été placé au cœur même des collections du Musée.

L’objectif ultime est de créer un modèle d’apprentissage interactif capable de favoriser l’émergence d’une forme d’Esthétique Artificielle. Aidé d’un roboticien et d’un anthropologue, l’engin est en mesure d’analyser le comportement des visiteurs. Il devait ensuite se prévaloir d’un sens d’observation et de développer son propre sens de l’esthétique. Les visiteurs ont ainsi pu contribuer à définir les critères d’appréciations du robot.

« C’est une grande première dans le domaine de l’esthétique artificielle. Ce projet de recherche nous permettra de tirer des enseignements concernant la possibilité de leur application au niveau de la conception d’importants blocs de bâtiments au sein desquels, l’apport de la technologie jouera un rôle considérable. Cette démarche implique une maîtrise de l’interaction entre robot, humain et des phénomènes qui en résulteront », souligne Ramesh Caussy. Il estime que ces éléments seront nécessaires pour l’élaboration de nouvelles fonctions que le robot sera en mesure d’assimiler. « C’est un objectif qui sera atteint vers la fin de cette année ».