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Second tour des présidentielle et législatives à Madagascar

20 décembre 2013, 18:09

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Second tour des présidentielle et législatives à Madagascar

 

Les électeurs malgaches se sont rendus aux urnes vendredi pour le second tour de la présidentielle, qui oppose Jean-Louis Robinson, allié de l'ex-président Marc Ravalomanana, à Hery Rajaonarimampianina, soutenu par le président sortant Andry Rajoelina.
 
Les électeurs étaient appelés dans le même temps à renouveler le parlement.
 
Aucun favori ne se détache pour la présidence, car les deux candidats encore en lice étaient peu connus de la population avant la campagne électorale. Au premier tour, disputé le 25 octobre, Jean-Louis Robinson, âgé de 61 ans, avait obtenu 21% des voix, et Hery Rajaonarimampianina, ancien ministre des Finances, était arrivé second avec 16%.
 
Le résultat ne sera pas connu avant plusieurs jours, le temps que les urnes soient rassemblées et les bulletins dépouillés à travers la "Grande île".
 
Jean-Louis Robinson, médecin et ceinture noire de judo, fut conseiller du premier Premier ministre de Marc Ravalomanana en 2002, avant d'être ministre de la Santé de 2004 à 2008, puis ministre des Sports et de la Culture en 2008-2009.
 
Agé de 55 ans, Hery Rajaonarimampianina, ministre des Finances d'Andry Rajoelina de 2009 à 2013, a démissionné de ce poste afin de faire campagne. Etant soutenu par Rajoelina, on présume qu'il dispose du soutien de l'état-major de l'armée, qui avait appuyé la prise du pouvoir par Rajoelina il y a cinq ans.
 
Ce coup d'Etat avait conduit les pays donateurs de Madagascar à réduire leur aide et avait éloigné du pays les touristes et les investisseurs.
 
Marc Ravalomanana et Andry Rajoelina avaient accepté de ne pas se présenter à la présidentielle, dans le cadre d'un accord, conclu sous la médiation des pays d'Afrique australe, destiné à désamorcer les vives tensions politiques à travers le pays.
 
La tentative d'Andry Rajoelina de se représenter en dernière minute, lorsque l'épouse de Ravalomanana avait annoncé sa candidature, a conduit la justice à interdire à l'un comme à l'autre de briguer l'investiture suprême.