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Un air de campagne pour la sortie du Premier ministre à Bel-Air

13 septembre 2013, 07:50

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Un air de campagne pour la sortie du Premier ministre à Bel-Air

L’événement était loin d’être un meeting public. Pourtant, Bel-Air semblait être en campagne hier, jeudi 12 septembre, tout  le village était en verve. Le rond-point menant à l’Open University qui devait être inaugurée par le Premier ministre (PM) était décoré d’oriflammes aux couleurs écarlates du PTr...

 

«Le n° 10 accueille Navin Ramgoolam», pouvait-on lire, en anglais sur une banderole. C’était hier, jeudi 12 septembre, lors d’une sortie du Premier ministre pour l’inauguration du campus de Bel Air de l’Open University. Les policiers étaient présents sur la chaussée, tous les trois mètres, pour régler la circulation. À l’arrivée, comme au départ, du chef du gouvernement, les pétarades étaient de rigueur. Une dizaine de bus  ont été affrétés et parmi l’assistance, on pouvait voir des habitants de Bamboux-Virieux,  situé à l’autre bout du district de Flacq. Deux crieurs rouges s’en donnaient à cœur joie  pour entonner «Le Roi Lion»…

 

Trois députés ministres de l’endroit, à savoir Cader Sayed-Hossen, Rajesh Jeetah et Jim Seetaram, étaient présents. Il ne manquait qu’Anil Bachoo. Par contre, le président de la Sanatan Dharma  Temples Federation, Somduth Dulthumun, était de sortie, tout comme l’ancien ministre Vishnu Bundhoo, entre autres.

 

Dans son discours enregistré sous l’objectif de quatre  caméras de la télévision d’État, Navin Ramgoolam s’est laissé aller à un discours-fleuve sur la démocratisation… de l’éducation. Il n’a pas manqué de revenir sur le parcours académique de son père, expliquant que ce dernier a été aidé dès son plus jeune âge par une enseignante et un maître d’école  de la population générale et,  plus tard, par un Mauricien d’origine musulmane.

 

La morale de l’histoire,  selon le Premier ministre, consiste à ne pas tout «communaliser». Il a également semblé lancer une pique contre la presse, indiquant que ceux qui émettent des «critiques» ces jours-ci sont les mêmes qui ont mis en doute l’éducation gratuite introduite dans les années 70 par sir Seewoosagur Ramgoolam et qui a plutôt été perçue comme un «bribe» électoral.