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Basculements
Face à l’immobilisme des deux principaux blocs sur la question, la troisième force alternative, Linion Reform, propose une mesure audacieuse et pertinente : la dépénalisation du cannabis naturel, avec la possibilité pour chaque foyer de cultiver un seul et unique plant !
À bien des égards, accepter une dépénalisation du cannabis serait un basculement politique audacieux. Un basculement, dont ont peur les partis traditionnels, qui pourrait solutionner certains de nos problèmes actuels avec la montée en puissance du cannabis synthétique, fabriqué n’importe comment et qui met en péril nos jeunes. Depuis longtemps déjà, sous nos tropiques, le synthetic powder a déjà remplacé le romantique flower power…
On l’écrit depuis 2013 : en faisant la promotion de la culture du cannabis, on pourrait, par exemple, créer de nouveaux emplois, attirer de nouveaux touristes et faire rentrer des devises dans les caisses de l’État comme dans celles du secteur privé. En ces temps de changement climatique, on amorcerait aussi un important retour à la terre, en faisant pousser des plantes au lieu de bétonner tout Maurice.
Et sur le plan de l’ordre et de la paix, on pourrait redéployer à des fins plus utiles des centaines de policiers qui ne peuvent pas vraiment contrôler un commerce illicite qui se fait au nez et à la barbe de tous, libérer des centaines de fumeurs du dimanche qui croupissent en prison aux côtés de dangereux criminels (qui les forment à la délinquance). De plus, cela réduirait matériellement l’invasion croissante de toutes ces substances chimiques et nocives (dont les dangereuses drogues de synthèse) sur le marché local justement parce que le gandia «bio» est introuvable, trop cher, réservé à une élite qui y dépense une fortune.
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Harris et Trump, à la Croisée des Chemins. Des États-Unis, les chiffres révèlent un bouleversement inattendu par rapport au dernier sondage du New York Times/Siena College, où Kamala Harris devançait d’une légère avance Donald Trump. Dans ce tout dernier coup de sonde avant le Jour-J, les deux prétendants à la Maison-Blanche, Kamala Harris et Donald Trump se retrouvent désormais face à face, avec une égalité parfaite : 48 % contre 48 %, selon les données recueillies. Cette parité symbolise une évolution significative depuis le début d’octobre, où Harris détenait encore un frêle avantage de 49 % contre 46 %, une marge infime, lovée dans les incertitudes du sondage.
Le Times rapporte que ses analyses révèlent un «resserrement des écarts ces dernières semaines». Dans cette course aux allures d’un duel légendaire, c’est sans doute dans les sept États pivots que se jouera l’épilogue, où les lignes demeurent tout aussi ténues.
Alors que le 5 novembre approche à grands pas, l’angoisse monte crescendo. Harris et Trump sont au coude-à-coude, chacun retenant son souffle. Pourtant, les failles de genre, immuables depuis le début de la campagne, perdurent : Harris est portée par les voix féminines, recueillant 54 % contre 42 % pour Trump, tandis que ce dernier semble régner dans l’électorat masculin, avec 55 % contre 41 % pour Harris.
Sondage réalisé entre les 20 et 23 octobre auprès de 2 516 électeurs inscrits, avec une marge d’erreur de plus ou moins 2,2 points pour les électeurs probables. Les dernières heures s’annoncent décisives dans cette élection tendue où chaque suffrage pourrait bien être le poids ultime de la balance du destin.
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