Ils estiment qu’ils se sont fait rouler dans la farine. Une douzaine d’employés d’une branche de Roti Aka se retrouvent sans emploi depuis près d’un mois. On se souvient que le propriétaire de l’entreprise avait expliqué que les autorités lui avaient demandé d’utiliser des bonbonnes de gaz industrielles et, confronté aux coûts associés, il avait préféré fermer boutique. Cependant, ces travailleurs se trouvent désormais sans ressources, malgré avoir consacré plus d’une vingtaine d’années à cette entreprise.

Après de nombreuses tentatives pour faire valoir leurs droits, ce n’est qu’hier qu’ils ont pu recevoir leur bonus et un mois de salaire. «L’employeur nous avait même demandé de manifester à ses côtés contre la mesure du prix du gaz industriel. Mais nous ne sommes que des employés ordinaires, et comme nous avons refusé de le faire, nous avons tous été licenciés», confie l’un d’eux.

Aujourd’hui, seule la branche de Résidence Vallijee est encore en activité, se limitant toutefois aux grillades. Les travailleurs envisagent de poursuivre leur lutte, car après avoir donné toutes ces années de leur vie à cette entreprise, ils ont la ferme intention de réclamer leur dû.