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Université de Technologie

Des pratiques controversées et l’opacité dénoncées

14 décembre 2023, 18:56

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Des pratiques controversées et l’opacité dénoncées

À l’Université de Technologie (UTM), des pratiques troublantes font surface, soulevant des préoccupations éthiques et opérationnelles. Parmi les inquiétudes figurent des dépenses jugées excessives pour divers comités, surtout lorsque le personnel est appelé à faire des sacrifices en raison de contraintes budgétaires.

De plus, les paiements effectués à la Registrar de l’université pour son rôle de secrétaire lors de différentes réunions de comités pendant les heures de travail régulières, alors que ces fonctions sont déjà incluses dans sa liste de tâches, suscitent des interrogations.

La Registrar agit en tant que secrétaire pour plusieurs comités. Selon les informations disponibles, elle recommanderait et approuverait les paiements pour elle-même et d’autres membres du conseil, totalisant des milliers de roupies à chaque réunion. Ces paiements semblent être liés à son rôle de secrétaire lors d’entretiens et de séances de sélection, ce qui relève pourtant de son scheme of service. Cette situation soulève des questions sur la conformité avec les règles et les réglementations en vigueur. Certains membres du personnel soulignent : «Il est essentiel d’examiner de près les procédures internes de l’université pour garantir le respect des normes éthiques et légales.»

De plus, ils dénoncent une série d’irrégularités. Des changements de procédures, affirment-ils, s’opèrent sans communication formelle. Des instructions cruciales, telles que la soumission d’une demande de congé sans solde ou de gratifications, seraient transmises verbalement aux employés, sans qu’aucun communiqué officiel ne soit émis. Cette opacité soulève des questions sur la transparence et l’équité au sein de l’institution.

Parmi les autres préoccupations, on trouve l’approbation des dépenses pour des repas servis lors des entretiens. «Il est légitime de se demander qui autorise ces dépenses, surtout lorsque le personnel est appelé à faire des sacrifices en raison de contraintes budgétaires. Des enquêtes approfondies sont nécessaires pour déterminer le coût réel de ces déjeuners, compte tenu du fait que des chaises défectueuses n’ont pas été remplacées depuis plus d’un an, obligeant certains membres du personnel à s’asseoir sur les chaises des visiteurs», affirment certains.

De plus, le manque de coordination entre la Registrar et le directeur général soulève des inquiétudes. Des retards considérables sont observés lorsque le personnel des finances et d’autres départements attendent la signature de la Registrar sur des formulaires ou des chèques pour de petites sommes. Cette attitude, ajoutée au refus de la Registrar de rencontrer le personnel et les étudiants en prétextant une surcharge de travail, crée un environnement tendu. «Le nombre d’ordinateurs portables sous la garde de la Registrar est un autre sujet qui mérite une enquête. Une Registrar a-t-elle le droit d’avoir plus de trois ordinateurs portables en sa possession ? Il est impératif de comprendre pourquoi la Registrar ne visite jamais les salles d’examen, ce qui pourrait avoir un impact direct sur la qualité des évaluations et le respect des protocoles lors des cérémonies de remise des diplômes», s’insurgent des membres du personnel.

La distribution inéquitable du personnel à travers l’université soulève également des questions sur l’équité et la performance globale de l’établissement. On évoque aussi des retards injustifiés lors des cérémonies de remise de diplômes, où les invités ont dû attendre en raison de la non-disponibilité de la Registrar. Ce genre de pratiques non professionnelles nuit à la réputation de l’université.

En fin de compte, ces irrégularités persistent dans un climat d’oppression où le personnel craint de soulever des problèmes. «Il est impératif d’établir une enquête approfondie pour résoudre ces problèmes systémiques, rétablir la confiance et garantir le bon fonctionnement de l’université pour le bien-être de toute la communauté universitaire.»

Sollicité, le directeur général de l’UTM, le Dr Dinesh Hurreeram, souligne que pour l’approbation des paiements, cette pratique a perduré depuis de nombreuses années, sous différentes directions de l’UTM. «Cette pratique a cependant cessé à la suite de mon intervention quand j’ai été nommé en juin 2022. Un nouveau processus a été mis en place afin de garantir l’absence de conflit d’intérêts lors du traitement des dossiers. Par conséquent, la question a été entièrement résolue.»

En ce qui concerne les autres problèmes soulevés, le Dr Hurreeram a indiqué que «mon bureau n’a reçu aucune plainte du personnel en ce qui concerne le fonctionnement des départements».