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Ouverture: Bienvenue zot tou à la Réunion
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Ouverture: Bienvenue zot tou à la Réunion
Nous sommes arrivés presqu’à l’orée du coup d’envoi de la 9e édition des Jeux des îles de l’océan Indien (JIOI). L’île de la Réunion accueille pour la troisième fois de son histoire une édition de cette grande manifestation sportive après celles organisées en 1979 et en 1998. Plus que deux jours d’attente pour certains, mais pour d’autres, ils sont déjà sur le pied de guerre. Une pensée spéciale pour nos footballeurs qui sont arrivés hier soir et les filles aujourd’hui. Nos deux sélections de foot seront en action dès demain, à la vieille de la cérémonie d’ouverture.
Ceux qui n’ont pas encore eu l’occasion de venir faire un tour chez nos voisins réunionnais, c’est peut-être le moment de le faire. Vous y découvrirez une île avec une topographie montagneuse qui offre une vue à couper le souffle avec ses reliefs impressionnants. Il est bon de savoir, pour la petite histoire, que depuis 2010, ces cirques (vallée de montagnes qui s'élargit et prend une forme arrondie) ont été classés au patrimoine mondial de l’Unesco. Outre cet aspect pittoresque, le métissage de la population, les délicieux caris masalé ou encore la rougaille saucisse, l’accueil et le sens de l’hospitalité créole sont autant de bonnes choses pour vous inciter à faire le grand saut. Donc, bienvenue zot tou à la Réunion.
Depuis ces deux derniers jours, les organisateurs des JIOI (le COJI) mettent les petits plats dans les grands pour que tout ce passe pour le mieux jusqu’au jour J. Comme dans toute organisation d’un événement de cette envergure, il y a des hauts et des bas. C’est le branle-bas de combat dès le peti matin, et ce, jusqu’au soir. À Sainte-Clothilde (quartier de Saint-Denis), le COJI est comme une ruche qui ne cesse de bourdonner. C’est bon signe, nous dit-on.
Tous les aspects (techniques, sécurités, logistiques et billetteries) sont vus et revus dans les moindres détails. Les hommes forts du COJI (Thierry Grimaud, Adolphe Pépins et Jean-François Beaulieu) sont catégoriques : l’organisation doit être parfaite et réglée comme une horloge. Mais s’il y a bien une chose que ces trois mousquetaires ne pourront pas régler, c’est la circulation ! L’embouteillage à Saint-Denis est terrible. Ce sera sans doute le plus gros souci pour l’organisation de faire véhiculer les athlètes sur les différents sites de compétition tout en respectant les horaires.
Hier, tous les chefs de missions des différents pays participants (sauf Madagascar) entourés de leurs responsables d’équipe, ont eu l’occasion pour la première fois de faire une visite du village des Jeux, situé au Chaudron (autre quartier de Saint-Denis), plus exactement au Crous (Centre Régional des Oeuvres Universitaires et Scolaires – qui est un campus universitaire). Ce fut l’occasion pour eux (et pour nous aussi) de voir où seront logés les athlètes ainsi que les coins médical et restauration. Tout semble aller pour le mieux. C’est un premier constat positif de la part des représentants de la délégation mauricienne.
Le village des Jeux a aussi accueilli ses premiers occupants. Ce sont les athlètes du pays hôte qui ont pris, en premier, leur quartier. D’autres, des Maldives, des Seychelles, sont attendus aujourd’hui alors que les Comores, Mayotte et la grosse délégation de Maurice fouleront le sol réunionnais demain. Et Madagascar dans tout ça ? C’est toujours le flou. «Nous ne sommes toujours pas en mesure de confirmer le nombre d’athlètes malgaches qui feront le déplacement», nous a dit le commissaire des Jeux, Adolphe Pépin. Mais à deux jours du coup d’envoi, peut-on vraiment imaginer les Jeux sans les Malgaches ? Nous y reviendrons…
Stany Maurice
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