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Doing what’s right !
J’ai été abasourdi de lire, comme vous, le 26 février dernier, dans l’express (*), comment on «ajustait» à la baisse, depuis un certain nombre d’années déjà, le nombre de points requis pour avoir un credit à l’examen du School Certificate (SC) et que malgré tout, 52 % des candidats à cet examen, je répète bien 52 %, étaient toujours incapables d’aligner les 5 credits requis pour la prochaine étape du Higher School Certificate (HSC) ! Mettons de côté, pour aujourd’hui, le débat encore plus absurde des tontons macoutes de l’éducation préconisant… 4 credits pour pouvoir prendre part au HSC !
Abasourdi, parce que dans ma génération le pass mark (ou était-ce le credit 6 ?) était à 50 %, et que l’on n’ajustait rien du tout à ce niveau établi.
Je comprends bien que, si un examen international produit, atypiquement, de mauvais résultats généralisés sur la planète, l’on soit tenté de se dire que le papier d’examen était trop dur et que l’on «normalise» les résultats vers le bas pour cette annéelà. L’ajustement doit de toute manière rester within limits, me semble-t-il. Mais quand les ajustements sont systématiquement à la baisse, on ne parle plus d’ajustement ponctuel, mais de dénaturation d’un système qui n’a apparemment plus que l’idée politiquement motivée de minimiser les échecs apparents… ?
Car l’on ne parle pas d’ajustements mineurs, mais de véritables dévergondages qui désavouent la notion même d’un credit au SC !
Ainsi, le premier niveau de credit, soit le credit 6, ne réclamerait plus, selon un pédagogue avisé, qui se base sur les données de Cambridge, que 40 points pour le papier d’économie, 39 pour la physique, 38 pour la biologie, 36 pour la chimie, 32 pour les mathématiques, et même un incroyable 27 pour la comptabilité, un non moins surprenant 25 pour business studies et un stupéfiant 22 pour l’additional mathematics !
Un examen semble n’être, désormais, plus destiné à établir qui sont les étudiants avec de bons niveaux, mais semble avoir glissé aujourd’hui vers la maximisation du nombre d’étudiants heureux ! Ce culte de la facilité est démoniaque et extrêmement dangereux car, dans son désir de démocratiser le succès pour tous, il torpille les standards et crée un monde factice de réussite relative qui cache en fait une médiocratie à la fois avilissante et menaçante.
Loin de moi l’idée de dire qu’il n’y a que l’examen académique qui compte. Un agriculteur émérite, productif et inventif (avec ou sans 5 credits 6 ) mérite bien plus sa place dans une société qui se respecte, qu’un politicien ou un policier ou un avocat véreux, menteur et corrompu, même si ce dernier pouvait se vanter de 8 credit 6 ou plus ! C’est clair !
Mais si ces extrapolations sont correctes, outre une élite académique de lauréats et de presque-lauréats plutôt minoritaire, nous sommes en train de produire une nation de médiocrités académiques et de les déguiser sous les oripeaux de certificats et de diplômes qui valent de moins en moins et sont en fait émis pour le bonheur de l’étudiant plutôt que celui de l’emploi et de l’employeur éventuel. Ça va favoriser l’investissement et le développement ça, vous croyez ? Et nous ne parlons ici que des accommodements provenant d’institutions examinatrices «respectables», car on peut évidemment, dans ce monde pourri qui est le nôtre, même acheter son diplôme ! Ou s’appuyer sur l’IA !
Trouver la bonne réponse à une question sur deux fait déjà assez moche comme ça, pour réussir dans la vie. Se contenter d’une bonne réponse sur quatre me paraît relever de la déraison… La ministre de l’Éducation et sa bureaucratie en charge des affaires éducatives du pays méritent-ils un credit 6 s’ils tolèrent une telle profanation ? If at all possible, just do what’s RIGHT !
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La libération de Bruneau Laurette à des conditions inédites de rigueur a été l’événement de la semaine. La décision du DPP de ne pas suivre la ligne initialement véhiculée par sa représentante en cour, c.-à-d., celle de s’opposer à sa libération, en a été l’élément catalyseur. Le backlash prévisible des chatwas opérant à la cour de qui l’on sait a été violent, médisant et calomnieux, comme typifié par Sun TV et ses acolytes, mais la police ne semble pas s’en être trop émue pour autant. Le communiqué du commissaire de police était par contre tout à fait imprévu, puisque c’est une des conventions de base de notre démocratie qui vole en éclats. En effet, si le DPP se fait un devoir de ne pas critiquer, en public, la qualité des enquêtes et des dossiers que lui refile la police ou l’ICAC, le commissaire de police lui, tout en disant, mielleusement, respecter la décision de la magistrate, la prérogative du DPP et les droits constitutionnels de l’accusé, s’est pourtant permis de décréter que la libération de Laurette était un «evil precedent»
Pourquoi ?
Mais parce qu’il pourrait s’enfuir du pays et influencer les témoins, avait plaidé le délégué de la police devant la cour ! Il suffirait donc à Laurette de ne pas fuir et de n’approcher aucun témoin connu, pour ne pas donner raison au commissaire Dip et ainsi dégonfler la thèse de l’evil precedent.
Quant aux 337 détenus qui attendent leur procès on remand, il serait intéressant , au nom de la transparence, que l’on nous donne quelques détails sur ces dossiers, le nombre de mois depuis que chacun d’eux attend et pourquoi le dossier, si évident que cela, n’a pas encore fait son chemin vers le DPP avec les pièces à conviction qui condamneront ce que le commissaire décrit déjà avec conviction (6e paragraphe, 2e ligne) comme «337 drug traffickers», avant tout jugement et en défi direct de la présomption d’innocence…
Finalement, si le désir du commissaire est de «protect the population at large», comment catégoriser le «danger public» relatif d’un marchand présumé de cannabis valant Rs 240 millions, d’un officier du gouvernement qui se retrouverait mêlé à une «gousse» de Rs 27 millions ou d’un voleur à col blanc déjà condamné à un an de prison pour complot de détournement de fonds à l’ABSA, sous l’article 109(1) du Code pénal, qui est à nouveau poursuivi, cette fois pour blanchiment d’argent, et qui a même causé l’interpellation de ses parents ? Hiérarchisons, si vous le voulez, mais soyons justes et ne minimisons jamais le droit constitutionnel à la liberté personnelle, sauf dans des cas de véritables dangers publics. Let’s do it RIGHT, man !
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J’ai lu cette semaine une rare interview du PM qui affirme dans Metro que «la positivité permet de construire et d’avancer (et que) la négativité détruit et fait reculer». Il a, en partie, raison. Faut-il encore qu’il y ait des raisons de positiver et que l’on puisse raisonnablement justifier que la négativité est contreproductive.
Mais on ne peut sûrement pas positiver sur du vent, plaider l’optimisme sur des données tronquées, rester optimiste face à l’opacité, le népotisme, la corruption et la puanteur ? Il est, par contre, nécessaire de souligner que la critique peut souvent être de nature positive et que loin de détruire, elle permet, si l’on est intellectuellement honnête, de confronter les dérapages et de corriger vers du mieux.
Quand le PM lui-même, aussi ministre de l’Intérieur, proclame publiquement son étonnement que la mafia ait autant infiltré les institutions du pays, est-ce un propos négatif ou positif à propos de lui-même et du pays ? Ma réflexion ? Si c’est vrai, il a raison de crever l’abcès et de dire la vérité sur les dégâts qu’il voit, surtout s’il souhaite sincèrement s’attaquer aux problèmes frontalement pour protéger le pays ! Cacher un tel fait n’aide aucunement le pays à confronter ses démons…
La positivité c’est bien, mais ce n’est pas suffisant. La négativité peut être bien ou mal motivée et seule cette dernière est potentiellement destructrice. Mieux que tout, en toutes circonstances, il faut faire ce qui est juste et ce qui est équitable. Just do what’s RIGHT !
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La production électrique du CEB provenant du renouvelable était de 22,3 % en 2020. D’ici 2025 (c’est demain !), l’objectif est d’atteindre 35 %. En 2030, le gouvernement nous a même promis 60 % ! Or en 2021, ce pourcentage a baissé à 19,8 % et l’an dernier, ça a encore glissé à 17,4 % !
Anybody doing his job RIGHT here?
(*) https://lexpress.mu/article/419550/sc-nombre-points-requis-pour-avoir-un-credit-en-chute-libre
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