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Circular economy
Le dernier conseil des ministres a validé la mise en œuvre du plan d’action pour une économie circulaire. Cinq domaines prioritaires ont été identifiés pour la feuille de route : secteur agroalimentaire ; construction et immobilier ; biens de consommation ; mobilité et logistique ; et gestion des déchets.
La participation citoyenne pour le développement d’une économie circulaire et solidaire est centrale.
En ce début de XXIe siècle, plus particulièrement depuis le Covid-19, l’économie mondiale ne cesse de subir des transformations majeures, sous la double pression des BRICS qui veulent avoir voix au chapitre et du changement climatique, qui prend forme et vie à chaque coin du globe. Au sein des pays, les évolutions démographiques et l’urbanisation croissante sont des facteurs-clés des transformations en cours. Car le modèle linéaire «extraire, fabriquer, utiliser et jeter» devient de plus en plus désuet. Et l’économie circulaire, qui a pour but d’accroître l’utilisation efficace des ressources, est définitivement la solution à prôner.
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Dans les années 80, comme on n’avait pas trouvé de pétrole sur les bancs de Saya de Malha :1) Le budget de l’État puisait des richesses nationales pour les redistribuer en largesses improductives. 2) Il n’y avait qu’une fraction qui restait pour créer des richesses additionnelles. 3) Avec une pression fiscale «absurde», personne ne voulait se lancer pour augmenter le gâteau national. 4) La balance des paiements devint fortement déficitaire ; ce qui entraîna deux douloureuses dévaluations. 5) Avec une démographie galopante (qui n’allait pas de pair avec les infrastructures et travaux publics), le chômage prit des proportions alarmantes. Pour redresser le cap, le remède était connu : l’économie avait besoin de consommation et davantage de production. Pour sortir de la crise, l’express prescrivait des investissements pour accroître les exportations et les produits de substitution ; des emplois productifs et permanents qui allaient générer d’autres emplois («grâce à l’effet multiplicateur»); moins de dépenses pour canaliser les économies vers l’investissement ; moins d’importations énergétiques, et davantage de développement de sources d’énergie indigènes et renouvelables (solaire et éolienne), ainsi que celui de ressources négligées (lagon, mer, barachois)…
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Questions pour l’industrie touristique. Combien d’hôtels encore ? Combien de plages et combien d’espace pour le touriste versus l’habitant ?
Face aux contestataires émanant du terrain et des milieux écolos, il faut éviter de traiter des militants écologistes de «saboteurs des projets de développement». Qu’on soit d’accord ou pas avec les méthodes des écolos, il faut reconnaître et encourager leur contribution au dialogue nécessaire pour un développement durable. Puisqu’on ne peut pas compter uniquement sur ces politiciens qui ont une durée de vie de seulement cinq ans, il s’avère nécessaire de laisser s’exprimer les sphères et les voix citoyennes. Il nous faut intégrer les diverses perspectives qui s’affrontent. Le lokal, nous dit-on, ne devrait-il pas être beautiful, pour reprendre un slogan qui a fait son chemin dans l’imaginaire…
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