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Extradition

Jean Hubert Celerine voyage en classe affaires

4 avril 2024, 15:00

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Jean Hubert Celerine voyage en classe affaires

Franklin a pris place en classe affaires mardi pour son extradition à La Réunion.

Prévu à 16 h 20, le vol transportant Franklin, extradé vers La Réunion mardi, a finalement décollé à 19 h 25 pour atterrir à St-Denis à 20 h 08, accusant plus de trois heures de retard. Cependant, l’avion avait initialement quitté le tarmac vers 16 h 35, mais il a dû faire demi-tour après une quinzaine de minutes en raison de messages d’erreur reçus par les pilotes. À leur retour, les passagers ont été contraints d’attendre jusqu’à 19 h 25 pour à nouveau embarquer sur un A330 Neo. Il est à noter que selon les registres, un autre appareil avait initialement été programmé pour effectuer ce trajet. Cependant, aux alentours de 14 heures, un changement d’équipement a été décidé, et l’A330 Neo, portant l’immatriculation 3B-NVB, a été réquisitionné.

Les policiers qui escortaient Franklin sont également restés sur place pendant toute cette durée puisqu’ils devaient s’assurer de son départ avant de pouvoir quitter les lieux. Par ailleurs, le traitement accordé à Franklin continue de susciter des interrogations. Contrairement à son ami Nono, lui aussi extradé et qui avait voyagé parmi les autres passagers après être passé par le hall d’enregistrement, Franklin a été placé en classe affaires, escorté par des officiers d’Interpol. Ce traitement privilégié soulève des questions. Déjà, pour son transfert, il a emprunté la voie directe sur le tarmac sans passer par l’enregistrement, loin des regards de tous. Une source policière justifie cette décision par le fait que, étant un prisonnier, Franklin devait être isolé. «Le vol était complet. C’est pour cette raison qu’il a été placé en classe affaires pour être isolé des autres. C’est une décision prise pour des raisons de sécurité», nous explique-t-on. Toutefois, ces explications ne convainquent pas totalement, surtout lorsque l’on sait que les personnes expulsées ou encore les prisonniers voyagent en classe économique avec tous les autres passagers, les menottes aux poignets. Il est également précisé que Franklin n’a pas bénéficié des avantages de la classe affaires. Par exemple, il n’a pas eu droit au champagne.