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Joe Volcy: Artiste du marketing digital
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Joe Volcy: Artiste du marketing digital
De la créativité, Joe Volcy en a non seulement dans son domaine professionnel, le marketing digital, mais aussi dans la chanson. D’une part, sa société Volvox a remporté deux années de suite la «Best Low Budget SEO Campaign» aux «UK Search Awards». D’autre part, avec le groupe Kama Moya, l’aventure musicale se poursuit grâce au single «Anvole».
Deux «Uk Search Awards»
Consécration professionnelle
Être reconnu par ses pairs deux années de suite. Voilà qui fait «super plaisir» à Joe Volcy. En 2022 et en 2023, sa société Volvox Search a remporté le UK Search Award dans la catégorie Best Low Budget Search Engine Optimisation (SEO) Campaign. «Je n’arrive pas à y croire. Je suis très fier de mon parcours dans le marketing digital», dit-il.
Cela fait 15 ans qu’il est dans le domaine. Après avoir travaillé dans plusieurs agences, Joe Volcy se met à son propre compte, à Londres. Sa société, Volvox Search existe depuis presque six ans. «Nous avons prouvé que nous pouvons rivaliser avec les grands en Angleterre, les grands sur le plan mondial.»
Notre compatriote ne cache pas que cela a été difficile de trouver sa place dans ce secteur «très compétitif», dans un pays positionné comme un «hub du marketing digital». Il cite notamment la Brighton SEO, plus grande conférence mondiale de marketing digital au monde, the place to be quand on veut créer un impact dans ce secteur.
«Il faut toujours être le meilleur. Si quelqu’un prouve qu’il est bon, les portes s’ouvrent.» Joe Volcy ne souhaite pas s’étendre sur le manque de visibilité localement. «Tout le monde sait comment ça marche à Maurice», dit-il seulement. Il a tout de même une pensée émue pour Riley Henri, aujourd’hui disparu. «J’ai été stagiaire chez IBL. Il m’a transmis la passion pour le SEO. De Maurice, il gérait des clients en Californie.»
Dans le monde du marketing digital, le défi est d’être à la fois «fort techniquement», avoir une bonne compréhension de l’environnement dans lequel évolue ce secteur d’activité, tout en étant créatif. «C’est ça que j’aime.»
Trois compétences que Joe Volcy cultive durant ses études, pour obtenir un Masters in Business Information Technology à la Middlesex University, au campus de Hendon, à Londres. Diplôme qu’il obtient en 2007. «J’ai déjà rencontré de très bons designers, mais ils ne comprennent pas le business. C’est en trouvant le juste milieu que l’on peut briller.»
Joe Volcy vit à Londres depuis 2005, tout en gardant des liens étroits avec Maurice. Après la pandémie de Covid-19, «dès que les frontières ont été rouvertes, je suis rentré au pays». Bloqué à Londres pendant les confinements, il avait hâte de revoir sa famille. Au point de rester «un an et huit mois environ».
L’un des avantages du marketing digital, c’est le télétravail. So where is home? Maurice ou Londres ? Joe Volcy ne tranche pas. Il répond : «Les deux.» Avec le monde globalisé et les intelligences artificielles, «tout va tellement vite. Tout est possible». Comme travailler avec des clients à New York, «alors que je n’y ai jamais mis les pieds».
Quand il est à Londres, ce sont les saveurs typiques de Maurice qui lui manquent le plus. Quand il est à Maurice, il est en manque du «dynamisme de Londres, ville cosmopolite où on rencontre des gens extraordinaires dans des conférences». Comparé à la «léthargie» relative du monde digital local. «J’aime Maurice pour me ressourcer, j’aime Londres pour me booster.»
Nouveau single. Kama Moya, le retour
Une chanson-concept. Un texte qui met en scène les luttes internes d’un individu assailli par «les soucis qui le jettent à terre au quotidien», dès qu’il démarre sa voiture pour se rendre au boulot. Le single Anvole, du groupe Kama Moya est sorti fin 2023.
«Que je sois à Maurice ou pas, je suis toujours en contact avec les autres membres du groupe», affirme Joe Volcy. «La musique, c’est comme le marketing digital. On peut en faire et la partager peu importe où on se trouve.» Si à ses débuts Kama Moya répétait et créait «dans un studio ou chez l’un d’entre nous», aujourd’hui, les créations et les discussions ont lieu en ligne. «La connexion musicale est toujours là ; c’est juste la façon de travailler qui a changé.»
Avec enthousiasme, Joe Volcy explique qu’entre la première et la seconde parties de Anvole, la voix du chanteur est différente pour signifier que «ce n’est pas le personnage qui s’exprime, c’est le démon qui l’habite qui parle». Dans la suite de la chanson, le personnage défie ce démon. Pour enfin s’Anvole sur le refrain, histoire de retrouver la liberté, la paix intérieure. «C’est une chanson d’espoir Qui n’oublie pas de signaler le travail sur les bruitages en intro.», ajoute Joe Volcy.
Kama Moya, c’est d’abord une bande de Moka, un collectif avec un vécu amical et familial. Après avoir gagné le concours Rêve de Star en 2003, le groupe a sorti un album la même année. Puis un second album autoproduit. Avant d’espacer les sorties.
Le précédent single de Kama Moya, Rising, sorti en 2019, est «notre seule chanson en anglais», précise Joe Volcy. Pour le groupe, «c’est plus important de faire des singles qu’un album Anvole», affirme-t-il. Le single est disponible sur les plateformes de téléchargement légal comme iTunes, Deezer et Spotify. «Nous n’allons pas lancer de CD parce qu’on évolue dans un monde digital. De toute façon, nous ne faisons pas de musique pour vendre. Nous faisons de la musique parce que nous aimons cet art.»
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