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Jonathan Ramasamy, de consultant à directeur général
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Jonathan Ramasamy, de consultant à directeur général
Avant d’être nommé directeur général de la STC, Jonathan Ramasamy aurait travaillé depuis son bureau à Dubaï comme consultant pour la STC concernant l’achat de produits pétroliers. C’est lui qui aurait soumis en tant que consultant un rapport à la STC, recommandant de mettre fin au contrat avec Mangalore Refineries and Petrochemicals Limited. Ce qui a été fait fin mars 2019, ouvrant la voie aux achats de carburant à des courtiers comme Vitol Bahrain. Il deviendra le directeur de la même STC le 11 décembre 2019. Son contrat comme directeur de cet organisme sera résilié le 19 février 2021, juste avant qu’il ne soit arrêté, tout comme son beau-frère Vinay Appanna, lorsqu’il sera provisoirement accusé d’«using office for gratification» sous l’article 7 de la «Prevention of Corruption Act», alors que son beau-frère Vinay Appanna fera face à une accusation de «conspiracy to commit money laundering» sous la «Financial Intelligence and Anti-Money Laundering Act». C’était dans le cadre de l’enquête lancée en fanfare par l’Independent Commission against Corruption sur les contrats des ministères du Commerce et de la Santé, alloués pendant le confinement à AV Technoworld à travers la STC, pour plus d’un milliard de roupies… Plus de deux ans et demi après, aucune accusation formelle n’aurait été déposée contre eux. On ignore si le dossier a été transmis au bureau du Directeur des poursuites publiques. L’actuel directeur général de la STC, Rajiv Servansingh, dit n’être pas sûr si Ramasamy était consultant auprès de la STC. Quant au Dr Ramchandra Bheenick, le chairman, il reconnaît que Jonathan Ramasamy a été consultant de la STC avant d’en devenir le directeur général. Mais il ne trouve rien d’anormal à cela. Tout comme il n’avait trouvé rien d’anormal à ce qu’une délégation de la STC, y compris l’ex-ministre Sawmynaden, rencontre Vitol Bahrein en plein litige…
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