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Manière de voir
La fonte des glaciers menace notre terre
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La fonte des glaciers menace notre terre
Au moment même où vous lirez cette chronique, le plus grand glacier de la planètemenace de fondre plus rapidement que prévu. Cela est dû au réchauffement du climat et des eaux.
Les mers deviennent plus chaudes. Ce glacier se situe au centre même de l’Antarctique dont les couches en épaisseur atteignent les 4 000 mètres. Ce phénomène n’en est qu’à ses débuts et il faudra fuir les côtes.
Le fait est que la fonte des grands glaciers et banquises s’accélère chaque année. Si les émissions des gaz à effet de serre se poursuivent à cette allure, les conséquences seront inévitables. Le niveau de la mer s’élèverait de 70 mètres. Un scenario catastrophe.
Quid des terres émergées ?
Les côtes du monde entier couleraient sous les eaux. La majorité des terres émergées serait recouverte d’eau, bouleversant le paysage actuel. Les prévisions dans le temps donnent froid dans le dos.
Si tel est le cas avec la fonte rapide des banquises, des pays comme les Pays-Bas et le Danemark disparaitraient, de même qu’un tiers des îles britanniques et un tiers de la France. Une partie de la ville de Paris se retrouverait sous la Seine. En Asie,le Bangladesh serait effacé de la carte, de même qu’une grande partie des côtes indiennes, un tiers de la Chine et une large partie du nord de la Russie. Aux États-Unis, la Floride subirait le même sort, ainsi qu’une grande partie des côtes de l’Atlantique serait directement menacé : New York, Miami et la Nouvelle Orleans.
Le continent le moins touché serait l’Afrique. Seuls l’Egypte et le Sénegal perdraient une partie de leur territoire. Simultanément, la Terre serait soumise à une succession de catastrophes naturelles comme les inondations soudaines, des glissements de terrain et l’érosion. Vous imaginez les risques que courent les nombreuses populations humaines, animales et végétales. De nombreux espèces disparaitraient. En Asie, la sécheresse par endroits causerait de grandes famines.
Modifications mondiales
L’eau douce qui se déversera dans les océans modifierait les courants océaniques actuels, comme le Gulf Stream. Tout le climat mondial serait à revoir. On assistera automatiquement à d’importants mouvements des populations. À l’heure actuelle, plus de 20 % de la population mondiale vivent à moins de trente kilomètres des littoraux. Cette population dépassera les 100 milliards à la fin du siècle.
Il faut voir la réalité en face car tous ces faits ont été condensés par les grandes agences de météorologie. Imaginez les énormes migrations des populations et les tensions géopolitiques. Heureusement, ce scenario implacable n’arrivera pas dans un avenir proche mais le mouvement est enclenché. Durant les prochaines décennies, une partie des glaciers résistera. Déjà. il n’y a plus de glace sur l’Articque. Dans un avenir assez lointain, le Groenland et une partie de l’Antarctique s’enfonceraient dans l’eau.
Que restera-t-il de la Terre ?
Avec le climat qui se réchauffe très rapidement, il ne resterait plus, dans 300 à 500 ans, que l’est de l’Antarctique. LaTerre ressemblerait à ce qu’elle était il y a 125 000 ans, avec le niveau des mers qui sera monté de quatre à six mètres. Des disparitions aux lourdes conséquences.
Voyons un exemple précis. Dans le Pacifique : le cas des îles regroupées dans l’archipel du nom de Tuvalu (voir photo). Elles sont en train de disparaitre en raison de la montée des eaux. Englouties. En outre, on constate l’acidification des eaux dans d’autres petits états insulaires du Pacifique. Avec le temps, cela va poser de profonds problèmes maritimes, de l’identité même de l’état, sa population, son territoire exact et son gouvernement. LaTerre que nous connaissons aujourd’hui sera méconnaissable dans quelques centaines d’années depuis l’industrialisation fin 19e siècle. Nous avons connu des développements gigantesques en un siècle, mais il faut déplorer l’éveil tardif de nos sociétés à ces problèmes écologiques et environnementaux.
La visualisation de notre Terre depuis les satellites montre clairement l’évolution des paysages. Urbanisation à outrance,déforestation, extension des villes, évolution des glaciers… Notre planète ressemble à celui qui existait il a 56 millions d’années. Les chercheurs ont pu tirer ces conclusions en analysant les fossiles de l’Arctique et ainsi dresser une carte de la Terre remontant aussi loin dans le temps.
Les volcans relâchaient des quantités d’oxyde de carbone dans l’atmosphère, la Terre s’était réchauffée, la vie devait y être très difficile. On y constate des extinctions de masse. C’est ce qui attend les prochaines générations si on continue à émettre autant de gaz à effet de serre. Depuis 250 ans, le dioxyde de carbone est en hausse continue malgré toutes les bonnes résolutions loin d’être abouties. Nous avons sans cesse repoussé les échéances en ne respectant pas les minima.
Deux solutions Pour certains chercheurs, nous sommes revenus a un climat similaire a celui qu’ont connu les dinosaures ! Avec toutes les catastrophes naturelles qui sévissaient alors comme les tempêtes, les moussons et le réchauffement des pôles. Ils estiment que la Terre va dépasser les fameux 1,5 degrés centigrade peut-être même avant avant 2050 pour atteindre cinq degrés a la fin du siècle. Et ça continuera d’augmenter inéluctablement….
Les solutions sont connues depuis longtemps et sont de deux ordres incontournables : décarboner l’économie sur Terre et avoir recours au niveau énergétique à un mixte entre l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables. Cela fait quelques dizaines d’années que l’humanité entend ce son de cloche. Nos sociétés ont d’abord stagné, mettant même en doute l’hypothèses du réchauffement du climat.
Ensuite, elles ont pris des «mesurettes» en avançant à tout petits pas vers ces deux solutions et maintenant qu’il y a le feu dans la maison, elles votent de grandes résolutions tout en ne décarbonant pas dans de bonnes proportions et à vitesse réduite. Nous jouons avec la vie de ceux qui viendront après nous.
C’est trop tard pour jouer à ceux qui ne savaient pas ou qui comptaient sur notre bonne étoile. La concrétisation de ces deux solutions se fait trop lentement. Or, nous somme entrés dans une spirale infernale. Un sommet en Australie le mois dernier a réuni les sommités scientifiques sur le lien crucial entre l’Antarctique et le vie des humains. Parmi les multiples problèmessoulevés, celui de l’approvisionnement en eau. On attend les resolutions prises et leur mise en route. L’espoir, dit-on, fait vivre. Le désespoir, survivre.
Nou atann ar labouzi rouz.
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