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Great Talks #3
La marque employeur
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Great Talks #3
La marque employeur
(De g. à dr.) Mike Sophie, «Head of Human Ressources» à la MCB, Vincent Desvaux de Marigny, CEO du groupe Attitude Hotels, Laurent Felix, «leader Human Ressources» de Decathlon, et Valérie Imbert-Kerambrun, méta-coach et formatrice en «mindfulness».
Le 7 septembre, les Great Talks #3 ont eu lieu sur la thématique «La marque employeur et le marketing RH», à St-Jean. La Mauritius Commercial Bank (MCB) a ainsi accueilli Great Place to Work Mauritius et sa Country Manager, Jennifer Barbaray, Mike Sophie, Head of Human Ressources à la MCB, Vincent Desvaux de Marigny, Chief Executive Officer (CEO)du groupe Attitude Hotels, et Laurent Felix, leader Human Ressources de Decathlon. La session a été animée par Valérie Imbert Kerambrun, métacoach et formatrice en mindfulness, et a rassemblé plus de 120 invités.
Les débats se sont articulés autour de l’importance d’avoir une marque employeur forte de nos jours. Plus qu’un salaire et une sécurité d’emploi, les besoins des nouveaux candidats ont évolué, et il est important d’aligner les campagnes de recrutement et de rétention aux valeurs intrinsèques des entreprises. De ce fait, la marque employeur ne se limite pas à une communication vers le potentiel candidat mais est davantage de penser dans une logique de cycle. Ce, entre trois temps forts : l’attraction du candidat grâce à la mise en avant de sa culture d’entreprise, de ses valeurs, de ses pratiques et des comportements attendus au-delà du poste ; la fidélisation du candidat devenu collaborateur grâce à la garantie d’une expérience collaborateur de qualité, basée notamment sur une confiance forte vis-à-vis du management, et la mobilisation des collaborateurs mais également de ceux qui ont quitté l’entreprise afin qu’ils incarnent la marque employeur et en deviennent de véritables ambassadeurs.
Mike Sophie, de la MCB, a témoigné de l’importance de bien écouter et comprendre les besoins des nouveaux postulants. Structuré autour de quatre piliers forts, l’«employer value proposition (EVP)» de la MCB se décline en phases suivantes : «Joining. Rewarding. Thriving. Growing.» Quand les deux premières phases pouvaient suffire à ceux qui recherchaient un bon salaire et une sécurité d’emploi précédemment, la MCB se différencie sur les deux dernières.
Vincent Desvaux de Marigny, CEO d’Attitude, a, lui, expliqué comment, en 15 ans, Attitude a réussi le pari de se faire une place parmi des acteurs déjà établis de l’hôtellerie qu’étaient Beachcomber, Constance et LUX, notamment. Une stratégie claire, basée sur le pilier People : «les family members», beaucoup de rigueur dans les process, de la précision dans les remontées d’information des enquêtes «employés», un suivi et de l’authenticité.
Enfin, Laurent Felix a raconté la stratégie disruptive de Decathlon qui réussit à séduire les jeunes en offrant des opportunités de carrières très tôt à ceux qui se donnent les moyens, qui répond à des profils d’intrapreneurs en prônant la polyvalence et qui favorise l’équilibre de vie au profit d’alternance d’études ou de sport de haut niveau.
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