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Le voyage durable est complexe, affirme Padayachy à Paris
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Le voyage durable est complexe, affirme Padayachy à Paris
Rencontre entre le ministre des Finances et le secrétaire général de l’OCDE, Mathias Cormann.
Hier lundi 30 octobre à Paris, lors de l’ouverture de la réunion EMnet de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur l’Afrique, le ministre des Finances, Renganaden Padayachy, a reconnu que le chemin vers le développement durable et la prospérité à long terme en Afrique «est un voyage complexe». «Dans cette entreprise, attirer davantage, mais aussi des investissements plus intelligents sur notre continent est essentiel pour nos populations et nos économies. En 2022, l’Afrique ne représentait que 3 % du commerce mondial, 5 % des investissements directs étrangers mondiaux et 2 % des investissements mondiaux dans les énergies renouvelables, tout en représentant près de 20 % de la population mondiale.»
Selon le ministre, l’Afrique demeure le continent avec le plus gros potentiel de croissance, offrant les opportunités d’investissement prometteuses, ainsi qu’un capital humain et une population active en rapide croissance.
«L’ajout récent de l’Union africaine en tant que membre permanent du G20 en est la preuve.» Cependant, pour garantir que les investissements soient des solutions à long terme, «il est essentiel de renforcer la conformité et de promouvoir les normes ESG dans notre partie du monde.» «Dans mon pays, Maurice, le gouvernement a placé le développement durable, l’inclusion sociale et la bonne gouvernance au premier plan de son agenda (...) Grâce à ces efforts combinés, Maurice a pu atteindre une croissance du PIB de 8,9 % en 2022 et un coefficient de Gini historiquement bas de 0,304, tout en étant conforme aux normes fiscales de l’OCDE et aux 40 recommandations du GAFI.»
Padayachy renchérit : «Nous avons privilégié les sources d’énergie renouvelable et promu des technologies de transport propre. Le mois dernier, le gouvernement a lancé le Cadre de finance durable de Maurice en vue d’émettre sa première obligation souveraine verte, bleue ou sociale.» Cela permettra à Maurice de financer une partie des 6,5 milliards USD, représentant 50 % de notre PIB national, nécessaires pour atteindre nos objectifs de l’agenda climatique d’ici 2030.
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