En une de l'express: Travailleurs étrangers: Toute la nuit à même le sol ; Autre titre: Agaléga: l’inauguration des installations indiennes pas pour cette année; Loterie Merven: Clap de fin après plus de 100 ans d’existence...

Travailleurs étrangers: Toute la nuit à même le sol

Ali, arrivé à 4 heures, hier matin, à un bureau de transferts d’argent, dans la capitale, a décroché le numéro 59. Ce travailleur bangladais s’estime chanceux contrairement à Nashreen, présente depuis 6 heures, mais qui devra retenter sa chance un autre jour. Certains, venus dès 17 heures la veille, ont dormi sur des cartons, sur place, pour être les premiers à obtenir un ticket, pour pouvoir transférer de l’argent à leur famille au Bangladesh. Cette routine éreintante et inhumaine ne date pas d’hier, certes, mais les files d’attente s’allongent à l’ère où les travailleurs étrangers ont envahi chaque secteur, avec une contribution vitale à l’économie. Cette situation inhumaine qui se déroule sous les yeux de tous, dont ceux des dirigeants, ne doit absolument pas devenir la norme, alors que le pays a, rien que cette année, été épinglé trois fois par le Département d’État américain pour violations des droits de l’homme.

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