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Questions à...
Lillka Cuttaree : «Rejoindre Alan Ganoo me semble un choix naturel»
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Questions à...
Lillka Cuttaree : «Rejoindre Alan Ganoo me semble un choix naturel»
Lillka Cuttaree, directrice de la fondation JKC.
Qu’est-ce qui explique votre adhésion au parti d’Alan Ganoo (un vieil ami de votre père, Jayen Cuttaree) ?
Les partis politiques sont des institutions essentielles pour la démocratie. Ils offrent à la population votante un choix de gouvernance mais surtout une responsabilité morale d’oeuvrer pour le bien-être de chacun, d’assurer ce rôle de député de proximité. Je suis une militante, j’ai ma crédibilité professionnelle et académique, j’oeuvre activement au niveau de ma fondation, la JKC Foundation, à améliorer la vie au quotidien des habitants de Beau-Bassin–Rose-Hill, à travers l’éducation inclusive, l’autonomisation et l’entrepreneuriat. Se joindre au MPM d’Alan Ganoo, une personne avec de vraies qualités humaines me semble un choix naturel. Je pense que cette élection sera un tournant dans le panorama de la vie politique car le peuple se désengage de la politique partisane.
Nous sommes à la recherche d’hommes et de femmes inspirantes, courageuses, compétentes et dévouées. Ce changement se fera au sein d’une coalition qui va donner de l’espace pour le dialogue et la collaboration, pas pour la tyrannie ou la démagogie. Nous sommes à la recherche du changement, mais si possible, sans division ou conflit, ce qui est plus plausible dans la continuité, donc de l’intérieur. Et je souhaite incarner ce changement, être présente et à l’écoute, travailler avec les citoyens pour façonner la circonscription – le numéro 20 où j’ai grandi – que je représenterai avec honneur et bonheur.
Avec le système politique actuel, qui met l’accent sur les patronymes connus et les dynasties, pourquoi s’engage-t-on en politique?
S’engager en politique demande du courage et j’aime rappeler le motto de la Harvard Kennedy School dont je suis une alum : «Do not ask what the country can do for you but what you can do for the country.» C’était le discours inaugural du président Kennedy en 1961. L’engagement politique est une lourde responsabilité. Je souhaite que ce choix inspire d’autres femmes, de tous bords politiques, à se lancer dans l’arène politique et je salue celles qui se sont déjà engagées. Les femmes parlementaires amènent un recadrage vers des politiques publiques plus inclusives, créent de l’harmonie sociale. Il est important d’aligner ces compétences diversifiées pour créer de la vraie valeur. La notion de servir son pays doit rester un acte noble et respecté. Je rentre dans cette course pour amener de l’inspiration, de l’impact et de la cohésion. Ne pas essayer n’est plus une option.
Quelle est votre vision pour notre pays ?
Je suis une patriote et j’ai choisi de rester à Maurice. Je suis évidemment très sensible aux notions de justice sociale, de bonne gouvernance et de développement inclusif. La prospérité d’un pays passe par l’humain et en tant que professionnelle, j’ai toujours prôné le dialogue public/privé pour mettre en place les politiques publiques. Je crois que nous avons besoin de plus de compétences à l’intérieur de l’hémicycle et dans les institutions. Nous avons d’énormes atouts pour réussir dans des secteurs à forte valeur ajoutée mais le capital humain et la coopération internationale doivent être repensés. Nous devons absolument dépasser la sphère de l’indignation pour nous ouvrir à un espace de dialogue, de solutions crédibles et de partenariats. Remercions nos aînés mais faisons de la place pour les talents de tout âge, surtout les jeunes. L’île Maurice est armée pour assurer un rôle de leadership dans la diplomatie plus inclusive. Je suis là pour amener ma contribution au développement du pays.
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