Publicité

Divali

Lumière sur le partage des cultures

12 novembre 2023, 10:00

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

  • Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception.

Tou Morisien fet tou fet. C’est un fait. Et ce dimanche 12 novembre ne fera pas exception. Si le temps ne nous joue pas de mauvais tour, Divali sera célébré comme il se doit non seulement par nos compatriotes de foi hindoue mais aussi par de nombreux Mauriciens de toutes les communautés. Gato dou, diyas, guirlandes, rangoli seront au rendez-vous, symbolisant la victoire de la lumière sur l’obscurité.

Dans le Nord, au domicile de Kavisha, depuis une semaine, c’est le grand ménage. «Chez nous, la tradition veut que ma belle-mère nous offre, à moi, à mon époux et à mon enfant, nos tenues traditionnelles», explique-t-elle. Mais le plus agréable, selon la trentenaire, demeure la préparation et le partage des gâteaux traditionnels. Leurs spécialités : barfi, rasgulla, gulab jamun, sans oublier les indispensables gâteaux patate. «Tout le monde participe à la confection des gâteaux. Après les prières, nous faisons le tour du quartier pour partager les gâteaux avec les autres – voisins, amis et collègues d’autres communautés qui attendent avec impatience les gâteaux patates que je leur prépare.»

Et pour les personnes d’autres fois, cette fête représente un moment de joie, car elle est l’occasion de profiter de la richesse unique de notre pays multiculturel, multiracial, de renforcer la fraternité. «J’attends toujours de recevoir des gâteaux de la part de mes amis, que je partage avec les membres de ma famille. L’après-midi de Divali, nous nous assurons de rester disponibles à la maison afin de pouvoir accueillir les amis et les voisins qui viennent nous offrir des gâteaux. Même les amis que j’avais à l’université viennent me voir à cette occasion. Mes gâteaux préférés restent le barfi et le gâteau patate», confie M.T, jeune professionnel.

Idem pour S.R., amie de Kavisha qui est de foi musulmane et qui apprécie l’ambiance de Divali. «Chaque année, je me promène avec mes proches dans les régions voisines pour admirer les feux d’artifice, pour m’imprégner de l’ambiance festive et admirer les maisons toutes décorées de lumières et de lampes de toutes sortes et de toutes les couleurs. L’ambiance est presque comme celle d’Eïd-Ul-Fitr, pendant laquelle c’est à mon tour d’inviter mes amis de toutes les communautés et de partager le briyani et les vermicelles avec eux.»

«À Maurice, nous avons la chance non seulement de voir différentes communautés célébrer des fêtes, mais aussi d’y participer et d’apprendre, et d’avoir la possibilité d’inclure les autres dans nos moments de partage. Cela n’existe pas dans beaucoup de pays, nous oublions parfois la chance que nous avons», rappelle pour sa part Stefan.

Divali demeure ainsi une belle occasion de remettre en lumière l’unité du peuple mauricien.