Parents et enfants se sont réveillés ce mardi 5 mars au matin sous un temps couvert mais en vérifiant, il n’y avait aucune annonce de fermeture d’école. L’avis de veille de fortes pluies émis la veille était maintenu, à 5 h 45. Si certains parents de demandaient s’ils allaient envoyer leurs petits à l’école, certains élèves étaient déjà en route. Mais à 6 h 30, les services météorologiques de Vacoas ont émis un avis de fortes pluies. Automatiquement, le ministère de l’Education a annoncé la fermeture des établissements scolaires, suivi de celui de l’Egalité des genres, qui a fermé les crèches.

Depuis ce sont les commentaires des parents pris au dépourvu qui pleuvent. Bien qu’en effet, la pluie tombe partout sur l’ile.

Voici quelques témoignages :

Sylvana : «Mo ti frer fini sorti depi 6h25 Nou dan sud so lekol curepipe. Plus qu’1hr de temps de voyage. La li bizin retourne e larivier fini deborde depuis ce matin Et c’est lor bistop ki pe bizin met soulie. Enfin nepli kone ki pou dir. »

Jenny : « Non. Mais monn fini lev mo zanfan depi 6hr La pa agréab ditou. Kan tandi 1 letan komsa. Li ti kapav ankor pe dormi.Pa seryé ditou sa. E lor la pena la crèche. Sa ler la pou al rode kot pou avoy zanfan. Ki dimounne pou kapav get nou zanfan... »

Stéphane et Jane : « Ena zanfan fini sorti lakaz depi 6 heures ek zot pena portab. »

Yann : « Je vais à l'université de Maurice à Réduit. Je me suis réveillé à 5 h pour me préparer. Je suis sorti à 6 h 15 pour avoir le bus de l'express de Port Louis de Grand Gaube. Arrivé à Forbach mon papa m'appelle pour me faire part de la nouvelle. Je vérifie sur Facebook pour voir car ils l'ont vu que sur les pages des députés. Effectivement, mon frère (qui fréquente une école de Rose-Hill) et moi descendons à l'arrêt le plus proche. Et mon papa vient de venir nous récupérer il y a quelques minutes ! Le comble est que le bus était quasiment rempli d'étudiants....Et maintenant je suis de retour à la maison pour mes cours en ligne! »

Christelle : « C’est incroyable ça. Alors zot pa ti kone si laplwi depi lawit res tonbe »

Fabiola : « J’ai vu beaucoup d’étudiants trempés en route. Car leur parapluie ne les protège pas beaucoup. »