Publicité

Croisières

Peace boat: voyage au pays de la culture et des droits humains

10 mars 2024, 16:06

Par

Partager cet article

Facebook X WhatsApp

Peace boat: voyage au pays de la culture et des droits humains

Et si l’on vous disait que vous pouviez faire le tour du monde à bord d’un bateau de croisière tout en participant à des échanges culturels, à des activités éducatives, à la coopération et à la défense des droits humains ? C’est la mission entreprise par l’ONG japonaise Peace Boat à travers ses voyages, qui durent trois mois chacun. Et qui permettent à chaque fois aux croisiéristes de visiter une vingtaine de pays. Le navire a fait escale à Maurice durant la journée d’hier dans le cadre de son 116e voyage mondial. Il s’agit de sa septième visite chez nous.

Remy Millot, en charge des éducateurs (intervenants extérieurs) à bord du Peace Boat et engagé à plein-temps depuis neuf ans auprès de l’ONG, rappelle l’importance de ces activités qui permettent d’offrir aux passagers des connaissances authentiques et approfondies sur la culture, le mode de vie, les aspects sociaux et politiques du pays qu’ils visitent. «Nous avons beaucoup parlé de multiculturalisme et d’échange de langues, d’identité et d’apprentissage des valeurs mauriciennes», confie-t-il. La présente croisière accueille environ 1 800 passagers.

Par ailleurs, des conférenciers sont également conviés à participer aux échanges sur le Peace Boat afin de partager leur expérience et leurs connaissances dans le cadre de programmes éducatifs. C’est ainsi que le bateau a accueilli à son bord l’activiste Percy Yip Tong, qui a passé deux semaines avec les passagers et l’équipe et animé cinq conférences, dont les thèmes étaient l’identité et l’esprit créole, le séga, l’activisme par la culture, la marée noire due au Wakashio ainsi qu’une session d’échange libre. «C’était un moment de grande réflexion et de joie pour moi de pouvoir partager mes expériences et mon parcours, ainsi que d’échanger sur un éventail de sujets qui concernent les Mauriciens, de la culture à la société, en passant par l’économie et la politique. C’était aussi un moment de rappeler l’esprit de solidarité entre les Mauriciens pendant et après la marée noire du Wakashio. Le mauricianisme est là, il existe. Nou bizin zis fer li persé, surtout dans le Parlement à travers notre vote, ek promouvwar li.»